
Le préfet de Bangolo, Boka Kouassi Vincent, a exprimé ses inquiétudes quant au nombre "élevé" d'enseignantes enceintes pour l'année scolaire 2025-2026. Lors de la réunion de rentrée scolaire du département, il a souligné que cette situation risquait de perturber le bon fonctionnement des activités pédagogiques en raison des nombreux congés de maternité et de paternité accordés.
L'impact des congés sur le corps enseignant
Selon le préfet, la majorité des enseignantes du département sont concernées. "Plus des trois quarts de nos institutrices sont enceintes", a-t-il déclaré, ajoutant que leurs conjoints, souvent des enseignants eux aussi, bénéficient également d'une réduction de leur temps de travail. Cette situation, a-t-il insisté, crée un "grand vide" dans les effectifs du corps enseignant.
Une législation récente en cause
Le préfet a rappelé que cette problématique s'inscrit dans le contexte d'une nouvelle législation. Depuis mars 2025, le décret sur le nouveau statut général de la fonction publique a porté la durée du congé de maternité à six mois pour les femmes fonctionnaires, soit huit semaines avant et seize semaines après la naissance. De plus, les hommes fonctionnaires bénéficient d'un congé de 30 jours pour accompagner leurs conjointes après l'accouchement. Ces mesures, bien que renforçant la protection sociale, compliquent l'organisation de la rentrée scolaire.
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