
En 2024, la Côte d’Ivoire a encore rencontré de sérieux problèmes en matière de droits humains. C’est ce que montre le nouveau rapport d’Amnesty International.
Libertés en recul
Selon Amnesty, la liberté d’expression, de réunion et d’association reste limitée. Des manifestations ont été interdites ou violemment dispersées. Des voix critiques sont réduites au silence. Une nouvelle ordonnance pourrait même rendre plus difficile le travail des associations, ce qui inquiète sur l’avenir du débat démocratique dans le pays.
Petits progrès contre la torture
Il y a tout de même un point positif. Le gouvernement a modifié le Code pénal pour punir plus sévèrement la torture. Amnesty salue cette avancée, mais rappelle qu’il faut s’assurer que la loi soit vraiment appliquée pour lutter contre l’impunité.
Expulsions forcées à Abidjan
Le rapport dénonce aussi les expulsions forcées menées à Abidjan. Des milliers de familles ont perdu leur maison sans qu’on leur propose d’alternative. Ces opérations ont souvent été menées sans consultation ni compensation, ce qui va à l’encontre des règles internationales.
Femmes et enfants en première ligne
La situation des femmes reste préoccupante. Des lois continuent de limiter leurs droits, notamment en matière d’héritage et de vie familiale. Le travail des enfants, lui, reste très répandu, surtout dans l’agriculture et les petits métiers en ville. Malgré les promesses, l’État ne fait pas encore assez pour résoudre ces problèmes.
Une chance à saisir avec la transition énergétique
Le rapport mentionne aussi un prêt accordé par le FMI pour aider la Côte d’Ivoire à passer à une énergie plus propre. Amnesty y voit une bonne opportunité, à condition que les projets soient transparents, inclusifs et respectueux des droits des communautés concernées.
Un appel au respect des droits
Amnesty International appelle les autorités ivoiriennes à tenir leurs engagements. L’organisation insiste : les lois doivent servir à protéger les droits des citoyens, pas à les limiter.
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