
Le collectif des syndicats opposés aux cours le mercredi est monté au créneau pour dénoncer les sanctions que la ministre de l’Education nationale continue de prendre à l’encontre des directeurs d’écoles primaires et des instituteurs.
Pour Mesmin Komoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) ces mesures sont nulles et de nul effet. Elles sont simplement en violation avec de l’article 51 de la loi portant code du travail. Cette loi, d’après Mesmin Komoé, stipule entre autre qu’aucun leader syndical et ses 5 adjoints ne peuvent être muté contre leur gré.
Quant à la révocation des directeurs d’écoles, seul un comité peut le faire. La semaine dernière ils étaient une quarantaine de directeurs d’école révoqués. Ils sont beaucoup plus aujourd’hui, selon le collectif des syndicats opposés au cours le mercredi. « Je ne bougerez pas. Aux enseignants mutés, ne bougez pas ! », a poursuivi M. Komoé.
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