« Booster la jeunesse » ! Tel est le thème de la deuxième édition du Meet up Fabrice Sawegnon qui a rassemblé de nombreux jeunes dimanche 25 mars dernier à la salle des fêtes de Sofitel Hôtel Ivoire. Pour effectivement booster la jeunesse et l’encourager à l’engagement citoyen, Fabrice Sawegnon est parti de sa propre histoire en insistant sur la valeur du travail.
« Mon histoire est l’histoire d’une conviction forte qui est le travail. La clé de la réussite c’est donc le travail. Mais la réussite est dynamique, c’est un chemin, un combat quotidien qu’il faut gagner », a instruit le Directeur général du groupe Voodoo.
Comme outil de développement personnel, Sawegnon a conseillé la théorie du miroir. Il s’agit de se regarder dans le miroir, faire son bilan personnel à partir de deux piliers. A savoir le schéma corporel et le système de valeur.
Au niveau du schéma corporel, « il faut s’accepter tel qu’on est. Si je suis gros ou petit, je vais le compenser avec tel talent. C’est le cas de Fat Joe, Kevin Hart et chez nous ici Gohou Michel qui n’a pas été gâté par la nature ».
En ce qui concerne le système de valeur, « il faut savoir d’où on vient, notre origine culturelle et familiale, l’histoire de nos parents à qui nous devons respect et considération, ce en quoi nous croyons, ce que nous valorisons, où nous voulons aller. C’est donc en fonction de qui nous sommes qu’il faut s’orienter dans la vie ».
A ceux qui sont déçus du fait de leurs âges avancés, le publicitaire a fait savoir que l’âge n’est pas une limite.
« L’âge ne doit pas être une limite. Vous connaissez tous l’histoire de Colonel Sanders. C’est à 66 ans, ruiné, qu’il a monté KFC. On ne peut aller bien loin dans la vie, si on ne commence pas à faire quelque chose », a-t-il fait remarquer.
Engagement pour le Plateau
Par ailleurs, le candidat déclaré à la mairie du Plateau a mis un accent particulier sur l’engagement citoyen. A l’en croire, l’on a pas « besoin d’être riche, de faire de longues études ou d’être vieux avant d’agir sur son environnement immédiat et rendre la vie heureuse». Pour lui, il faut mettre l’intérêt général au-devant de toute chose. D’où son engagement pour le Plateau.
« Quand vous vous mettez sur le pont Houphouët-Boigny et vous faites dos à Treichville, vous voyez que la commune du Plateau est divisé en deux. Il y a le Plateau de droite très urbanisé et le Plateau de gauche très humanisé, c’est le Plateau où rien n’est construit. On ne peut pas laisser nos enfants aller dans des écoles où il n’y a pas d’hygiène, de sanitaires, de sécurité. Il faut qu’on arrête de nous faire croire que tout est le rôle de l’Etat central. La mairie à la responsabilité d’assainir le cadre de vie, d’éduquer et d’accompagner la jeunesse », a-t-il insisté.
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