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Société

LA JEUNE DAME ARRÊTÉE POUR LE MEURTRE DE SON CONJOINT À ABOBO, LIBÉRÉE

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LA JEUNE DAME ARRÊTÉE POUR LE MEURTRE DE SON CONJOINT À ABOBO, LIBÉRÉE

Il a fallu une intervention des femmes avocates qui ont décidé de la défendre pour permettre à cette jeune dame de recouvrer la liberté.

C’est un communiqué qui annonce cette mise en liberté. Selon le document, Me Nanou Jessica et Me Vanessa Bah/ Leroux se sont constituées avocates de la petite T.

Pour rappel, Mlle T, âgée de 15 ans était aux mains de la police nationale depuis le samedi 26 septembre 2020. Elle est accusée d’avoir blessé mortellement son concubin, le nommé S.B, dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 septembre. Fait suite auquel elle a été interpellée et mise en garde vue.

Miss T, à en croire ses avocates, venait fraîchement d’entrer dans ce foyer (mariée alors qu’elle n’était pas d’accord, début septembre 2020). Mlle T, révèlent les avocates, a alerté sa famille et sa belle-famille dès que son concubin a commencé à se montrer violent envers elle. Sans avoir gain de cause.

« Selon les explications de la petite, son concubin la battait continuellement et la forçait à avoir des rapports sexuels. N’en pouvant plus la nuit du drame,  elle s’est réfugiée dans la cuisine afin de trouver du repit. Ce dernier l’a rejoint dans la cuisine, voulant avoir des relations sexuelles avec elle  et devant son refus, a tenté de l’étrangler, elle s’est alors emparée d’un couteau pour se défendre », relate le communiqué.

En Côte d’Ivoire, une loi interdit et condamne le mariage des enfants. Une jurisprudence, dite jurisprudence Fanta Keita existe même dans le pays. « De 1996 à 1997, Madame Constance Yaï s’est battue pour obtenir la libération de Fanta Kéita, une jeune mineure , victime de mariage forcé qui avait aussi tué son bourreau pour fuir un mariage forcé« , rappelle le communiqué. Non sans saluer l’engagement et la détermination du Procureur de la République et du Procureur adjoint qui ont décidé de libérer la petite T, et de la confier au Service de Protection Judiciaire de l’enfance et de la Jeunesse.

De son côté, la Ligue ivoirienne des Droits des femmes attire l’attention de l’opinion publique et les autorités ivoiriennes sur la pratique des mariages forcés qui perdure malgré son interdiction par la loi. Cette ONG de défense des droits de l’homme demande en outre à la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, de l’accompagner dans la prise en charge de la petite T qui a subi des violences tant au plan physique que psychologique depuis le jour de son mariage.


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