Dimanche soir, trois camions-citernes de la société ivoirienne Civotech, spécialisée dans le transport de bitume, ont été attaqués entre Sikasso et Bamako. L’assaut a coûté la vie à trois agents de l’entreprise, dont deux chauffeurs et un apprenti, et a fait trois blessés.
Selon les informations recueillies par Top News Africa, des hommes armés ont ouvert le feu sur le convoi avant d’y mettre le feu. Les blessés ont été évacués vers l’hôpital de Sikasso.
Contacté par l’agence, le directeur général de Civotech, Yannick Coulibaly, encore sous le choc, a confirmé l’attaque. « Nous desservons régulièrement le Burkina Faso et le Mali pour les travaux de BTP. Dimanche, trois de nos camions devaient livrer du bitume à Bamako », a-t-il expliqué.
M. Coulibaly précise que le convoi avait été escorté par les forces de l’ordre ivoiriennes jusqu’à Sikasso, où l’armée malienne devait prendre le relais. « Après Sikasso, je ne sais pas ce qui s’est passé. Est-ce que la relève n’est pas arrivée ? Mes chauffeurs ont-ils continué sans protection ? Ce matin, j’ai simplement appris qu’ils avaient été attaqués et que trois d’entre eux avaient péri », déplore-t-il.
Très affecté, le dirigeant souligne son incompréhension : « Habituellement, les terroristes visent les camions transportant du carburant, car il sert à l’armée malienne. Mais là, il s’agissait seulement de bitume… »
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