Environ 122 200 personnes pourraient perdre leurs emplois dans le transport aérien, si aucunes mesures de soutien ne sont prises par les autorités ivoiriennes, a déclaré la présidente d'un syndicat du transport aérien ivoirien (ARC), Mme Aka Patricia.
La présidente de ce syndicat souhaite, par conséquent, la mise en place par l’Etat d’un fonds spécial pour la prise en charge d’une partie des salaires, à compter du mois d'avril face aux difficultés de ce secteur, du fait du Covid 19.
Lors d’une rencontre des responsables des faîtières touristiques avec la directrice générale de Côte d’Ivoire Tourisme, Nassénéba Touré-Diané, à Abidjan, jeudi, elle a proposé, en outre, des modifications sur les frais de stationnement et frais d’atterrissage ou offrant des conditions spéciales jusqu’à décembre 2020.
Un allègement financier sur les frais et taxes des services de navigation aérienne et l’annulation des charges relatives au fonctionnement de l’aéroport à compter de sa fermeture et pendant six mois après la reprise des activités sont conseillés, a-t-elle dit.
Ce sont 116,5 milliards F CFA de revenus en moins qui ont constatés en Côte d’Ivoire, avec une perte de 762 000 passagers, a-t-elle indiqué.
Les acteurs du secteur aérien risquent une probable cessation complète d’exploitation, qui entraînerait de graves conséquences financières, économiques et sociales, selon Mme Aka.
Le transport aérien permet de transporter en avion, 35 % de l’ensemble du commerce international en valeur et 57 % des touristes internationaux, a-t-elle signalé.
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