
Tandis que les forces de la SAMIDRC ont débuté leur retrait de l'est de la RDC vers la Tanzanie, une autre mission d'évacuation des centaines de soldats congolais est également en cours, ce mercredi 30 avril. Après l'assaut de Goma par les rebelles du M23, qui étaient appuyés par le Rwanda, ces derniers ont trouvé refuge dans diverses bases des Casques bleus. Cette prise a eu lieu à la fin de janvier.Dans un communiqué, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré qu'il soutenait « une série de convois transportant plusieurs centaines d'individus désarmés des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), ainsi que leurs familles », de Goma à Kinshasa. « À leur arrivée à Kinshasa, les autorités de la RDC se chargeront d'eux. » L'organisation précise que « l'opération s'étendra sur plusieurs jours ».
Le convoi passera par des zones contrôées par le M23.
D'après de nombreuses sources sécuritaires et onusiennes interrogées par l'AFP, cette opération risquée a été le fruit de longues discussions entre la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), l'État congolais et le M23.
Selon ces sources, le plan stipule que les convois d'évacuation suivent en premier lieu la route vers les lignes de front sous le contrôle de l'armée congolaise, en passant par des zones contrôlées par le M23 où des milices locales effectuent fréquemment des attaques. Les forces de l'ordre et les militaires non armés seront par la suite transportés par avion jusqu'à Kinshasa.
D'après de nombreuses sources sécuritaires et onusiennes interrogées par l'AFP, cette opération risquée a été le fruit de longues discussions entre la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), l'État congolais et le M23.
Selon ces sources, le plan stipule que les convois d'évacuation suivent en premier lieu la route vers les lignes de front sous le contrôle de l'armée congolaise, en passant par des zones contrôlées par le M23 où des milices locales effectuent fréquemment des attaques. Les forces de l'ordre et les militaires non armés seront par la suite transportés par avion jusqu'à Kinshasa.
On n'a pas pu procéder à l'évacuation des membres de l'armée et de la police congolaise par l'aéroport de Goma, qui est fermé depuis janvier. D'après un responsable du mouvement qui a été interrogé par l'AFP, le M23 s'est opposé à cela.
Des préoccupations demeurent.
Selon des informations en provenance de l'ONU, environ 2 000 soldats congolais étaient présents dans les bases de la Monusco lors de l'assaut sur Goma. Cependant, à cause de ralliements au M23, leur effectif s'élevait plutôt à 1 500 au début d'avril.
Des préoccupations demeurent.
Selon des informations en provenance de l'ONU, environ 2 000 soldats congolais étaient présents dans les bases de la Monusco lors de l'assaut sur Goma. Cependant, à cause de ralliements au M23, leur effectif s'élevait plutôt à 1 500 au début d'avril.
Un membre des forces congolaises, faisant partie de l'une de ces installations, a partagé son inquiétude face à un déplacement routier à travers les territoires contrôlés par le M23, avouant ne pas accorder foi aux promesses du groupe armé. Le CICR a déclaré avoir « vérifié que toutes les personnes ont donné leur accord pour être incluses dans ce transport ». Il a également souligné que « les parties impliquées se sont engagées à garantir la sécurité des individus participant aux convois et à travailler pour le succès de l'opération ».
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