Une semaine après le carnage perpétré dans un lycée de Parkland, où 17 personnes ont perdu la vie, le président américain s’est posé en homme à l’écoute de toutes les suggestions. Mais celui qui a promis aux membres de la National Rifle Association (NRA), puissant lobby des armes, qu’ils avaient « un vrai ami à la Maison Blanche » joue une partition délicate.
Tour à tour, des étudiants de différentes écoles endeuillées par les armes et des parents de victimes, assis en cercle autour de lui dans un vaste salon de la Maison-Blanche, ont dit leur douleur, raconté leur détresse. Mais aussi avancé des propositions, très variées. La plus polémique d’entre toutes? Armer une partie du corps enseignant.
Les professeurs concernés porteraient leur arme de façon dissimulée et suivraient une formation spéciale préalable, a précisé le président, sans annoncer de décision tranchée mais indiquant que cette piste méritait véritablement d’être étudiée.
« Évidemment, cela s’appliquerait uniquement aux enseignants sachant manier une arme », a-t-il concédé, en suggérant d’armer 20% des effectifs des équipes pédagogiques.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article
Auteur
Commentaire :