Bouaké : 10 tables-bancs pour 60 élèves: Les cours perturbés au lycée moderne Nimbo hier

Les cours ont été suspendus, le mercredi 28 février 2024 au lycée moderne Nimbo à Bouaké. Cet établissement fait face à un déficit de tables-bancs. 

Selon les élèves, cette situation qui les amène à suivre les cours étant arrêtés ou assis sur de morceaux de briques risque de compromettre leurs résultats scolaires cette année 2024.

« Nous sommes 60 élèves et il y a que 10 tables-bancs dans la classe. Nous prenons les cours étant arrêtés ou assis à même le sol », a dit Alain Yéo, élève en 6ème 3.

« Depuis la rentrée, nous nous débrouillons à remettre en état les bancs cassés mais le nombre d’élèves étant élevé, il nous faut véritablement de nouveaux tables-bancs. Nous voulons donc, par cette action de dénonciation, solliciter l’aide de la Mairie de Bouaké, du Conseil régional de Gbêkê et autres personnes de bonne volonté afin qu’une solution définitive soit trouvée », a plaidé P. E. Touré, l’un des responsables du CEECI (Comité des Élèves Étudiants de Côte d’Ivoire), section lycée moderne Nimbo.

Besoin de 200 tables bancs

Cette manifestation sans violence est soutenue par quelques enseignants de l’établissement. « Nous comprenons la manifestation de nos élèves. Dans la plupart des salles de classe, tous les tables-bancs sont endommagés, tout est à refaire. Si rien n’est fait, les résultats de fin d’année seront très difficiles. Nous mêmes en tant qu’enseignants, cette situation ne nous arrange pas mais que faire quand personne ne veut vous écouter. Au lycée moderne Nimbo ici, nos besoins s’élèvent à environ 200 tables-bancs pour être complet », ont précisé des enseignants dans l’anonymat.

Avant de déplorer un gap d’enseignants dans plusieurs disciplines et autres difficultés que connaît l’établissement.

 Au lycée moderne Nimbo à Bouaké, le manque de tables-bancs a poussé les élèves à manifester dans le calme dans la journée du mercredi 28 février 2024, provoquant un arrêt des cours. 

Les discussions ont impliqué la direction de l’établissement, la direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, des responsables de Coges, des parents d’élèves et des élèves.