“ Ajouter 5000 FCFA ou 10 000 FCFA sur un salaire et en faire de la publicité, c’est de la démagogie politique”, a fustigé le porte-parole du PDCI-RDA lors de la grande conférence de presse organisée ce lundi 5 septembre 2022 à la maison du parti.
"Ils nous a laissé sur notre faim"
Selon lui, cette décision du président Alassane Ouattara annoncée le 6 août 2022, veille de la célébration du 62è anniversaire de l'Indépendance de la Côte d’Ivoire apparaît, comme une goutte d’eau dans la mer dans la mesure où elle exclue la plus grande partie de la population ivoirienne.
Ceux qui créent de la richesse doivent bénéficier des avantages de la création de la richesse
Il a entre autres cité les planteurs et plusieurs millions de personnes, exerçant dans divers domaine d’activité qui stimulent la richesse du pays par leurs activités respectives et qui attendent aussi l’amélioration de leur revenu.
“ Ceux qui créent de la richesse doivent bénéficier des avantages de la création de la richesse”, a-t-il déclaré. Il a en outre déploré le fait que le président Alassane Ouattara ait dans son discours donné des réponses à des questions et au non aux problèmes des ivoiriens.
“ Ils nous a laissé sur notre faim”, a laissé entendre le porte-parole du PDCI-RDA. Qui fait également remarquer qu’ aucun des problèmes politiques majeurs n’a trouvé de solutions. “Dans de pareilles circonstances et dans ce contexte ni paix ni guerre, les élections prochaines conservent des germes des crises anciennes. La situation est d’autant plus alarmante que les conditions de vie des Ivoiriens sont devenues intenables”, a souligné M. Brédoumy.
Évoquant le sujet de la grâce présidentielle en lieu et place d’une amnistie accordée à l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, le député et membre du groupe parlementaire RHDP a ouvertement désavoué Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat et porte-parole du RHDP, qui a récemment indiqué que cette question n’a fait l’objet d’aucune discussion dans le cadre du dernier dialogue politique.
“ La question de l’amnistie du président Laurent Gbagbo a bel et bien été abordée mais au finish , on a eu droit à autre chose”, a-t-il déploré.
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