
Salimata, qui a 20 ans, est employée comme femme de ménage chez Mme Korôtoumou. Son travail quotidien consiste à assister sa patronne dans la vente de cartons de poisson frais au marché de Cocody les Deux-Plateaux. Depuis l'intégration de Salimata il y a deux mois, dame Korôtoumou remarque qu'elle ne réalise plus de profits comme auparavant.. Elle se questionne, ne comprenant pas. Dans le cadre de son étude, elle se dirige vers la chambre froide et interroge ceux qui lui donnent la permission de conserver le poisson au réfrigérateur.
Ils lui signalent que sa domestique, Salimata, revient tous les jours pour récupérer du poisson en son nom. Dame Korôtoumou, étonnée, indique qu'elle n'a jamais laissé Salimata seule dans la chambre froide. « Je viens la chercher pour le poisson tôt le matin... » Et fréquemment, je me retrouve à revenir seule pour en obtenir plus lorsque les clients en exigent encore... « Je ne l'ai jamais envoyée sans compagnie... », a-t-elle sous-entendu en accusant les frigoristes d'être responsables de son absence de profit.Le jour suivant, durant leur activité commerciale, Salimata, comme à l'accoutumée, sollicite l'autorisation de sa supérieure pour aller aux toilettes du marché.
Korôtoumou lui donne la permission, mais cette fois, elle le surveille de près. Salimata se présente chez le frigoriste pour récupérer du poisson au nom de sa patronne qui l'aurait mandatée. Alors qu'elle s'apprête à partir avec le poisson, la dame Korôtoumou apparaît subitement et lui demande qui l'a chargée de récupérer les articles. Perdue, Salimata se laisse tomber la tête et admet son méfait. Elle précise qu'elle propose du poisson à bas coût aux femmes qui tiennent les stands au marché.
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