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Afrique

Au Sahel, le terrorisme renaît de ses cendres

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Cinq ans après l’intervention française et l’opération Serval, la situation sécuritaire se détériore.

Le terrorisme au quotidien au Mali. Lundi dernier, à la dernière minute, le Premier ministre a dû reporter une visite dans un village près de Tombouctou. Un véhicule de l'armée venait d'y sauter sur une mine posée par les djihadistes. Le même jour, non loin de Mopti, des militaires maliens tombaient dans une embuscade tendue par des assaillants à moto. Et aux environs de Gao, quatre civils perdaient la vie dans une explosion de mine.

Fin septembre, dans son rapport trimestriel au Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU expliquait que les attaques des groupes extrémistes avaient augmenté de 102% par rapport au trimestre précédent. Il évoquait aussi un cas de décapitation, des coups de fouet infligés à des femmes non voilées, la prise de contrôle temporaire de villages par les djihadistes.

Recrudescence de la violence

Pis, la menace terroriste, autrefois circonscrite au nord, a gagné le centre du pays, "où la situation est devenue incontrôlable", selon Aurélien Tobie, chercheur au Sipri (Institut international de recherche pour la paix de Stockholm). Dans cette zone, les GAT (groupes armés terroristes) exploitent le mécontentement de la communauté peule qui s'estime marginalisée par Bamako. "L'insécurité déborde aussi dans les pays voisins en particulier au Niger et au Burkina Faso", ajoute Serge Michailof, chercheur associé à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques).

Cette recrudescence de la violence s'explique en partie par le regroupement, en mars, de divers GAT dont Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique), en une seule entité : le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), dirigé par Iyad Ag Ghali, une figure de la rébellion touarègue. Cette unification a permis de se coordonner davantage, d'échanger des armes et des combattants. Aurélien Tobie estime à environ 500 les effectifs du GSIM.

Même si beaucoup sont des "combattants à temps partiel et des occasionnels, qui reçoivent de l'argent pour poser une mine", explique Serge Michailof. A côté du GSIM, un autre groupe, affilié à Daech, sévit dans le nord-est et à la frontière avec le Niger : l'Etat islamique dans le Grand Sahara. Ces djihadistes se sont donné une crédibilité le 4 octobre en tuant quatre soldats américains et cinq Nigériens dans une embuscade relativement sophistiquée. Leurs effectifs ne dépasseraient pas 200 hommes.

Lire la suite sur http://www.lejdd.fr/international/afrique/au-sahel-le-terrorisme-renait-de-ses-cendres-3490334#xtor=CS1-4

 

 
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