Le ministère gabonais de l’Intérieur et Gabon Telecom démentent, mais des sources d’Ivoire Matin confirment : l’internet a bien été coupé pendant 45 minutes ce dimanche soir au Gabon. Ce, au lendemain de la présidentielle dont les résultats, qui devraient départager le président sortant, Ali Bongo, et l’opposant Jean Ping, sont attendus ce mardi.
Selon nos informations, ordre a bien été donné à l’opérateur de téléphonie gabonais de bloquer l’accès aux réseaux sociaux pendant trois quarts d’heure. « Les autorités voulaient éviter que le camp de Ping se serve de Facebook, Youtube, etc. pour provoquer un soulèvement dans le pays. Ce n’était qu’une mesure de sûreté », jure un agent de Gabon Telecom ayant requis l’anonymat.
Via un communiqué, le ministère gabonais de l’Intérieur a rejeté les accusations, reprises par de nombreux internautes, selon lesquelles le pouvoir d’Ali Bongo aurait coupé l’accès à internet. « L’État gabonais n’a pris aucune mesure de blocage des réseaux de télécommunications et d’internet », a défendu le département ministériel. Qui accuse « le candidat Jean Ping et son entourage (de) diffuser des rumeurs et de fausses informations ».
Gabon Telecom, par communiqué aussi, a, pour sa part, reconnu la survenue d’« un incident technique (ayant) causé une interruption involontaire de ses services internet pendant 45 minutes en début de soirée du dimanche 28 août 2016 ». La société de téléphonie a présenté ses excuses à ses clients et assuré avoir mis tout en œuvre pour « garantir le bonne continuité de ses services internet ».
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