L’Afrique du Sud va se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) après la controverse qui a suivi l’an dernier son refus d’arrêter le président soudanais Omar el-Béchir, selon un courrier du gouvernement adressé à l’ONU publié vendredi par l’AFP.
« La République de l’Afrique du Sud se retire de la CPI, un retrait qui prendra effet dans un an, à compter de la date de réception de cette lettre par le secrétaire général de l’ONU », a annoncé la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite NKoama-Mashabane dans cette lettre datée de mercredi. Le gouvernement de l’Afrique du Sud estime que ses obligations en matière de résolution pacifique de conflits sont, dans certains cas, incompatibles avec l’interprétation des obligations de la CPI.
En 2015, Pretoria avait refusé d’exécuter un mandat d’arrêt émis par la CPI contre le président soudanais Omar el-Béchir, recherché pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre au Darfour, une province de l’Ouest du Soudan, estimant qu’il bénéficiait, de part sa fonction, d’une immunité. Mardi, le président burundais Pierre Nkurunziza avait promulgué la loi prévoyant que son pays se retire de la CPI.
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