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Clôture d’Abidjan Border Forum: Amadou Coulibaly: ‘‘Abidjan sera la capitale des frontières d’Afrique’’

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Clôture d’Abidjan Border Forum: Amadou Coulibaly: ‘‘Abidjan sera la capitale des frontières d’Afrique’’
Après trois jours de travaux à la Caistab-Plateau, le rideau de l’édition 2022 du forum des frontières s’est refermé, avec plusieurs résolutions adoptées.
La première édition de l’Abidjan Border Forum a pris fin, hier. Après trois jours de travaux sur le thème « Frontière et sécurité collective », plusieurs engagements ont été pris. Le plus important et surtout en faveur de la Côte d’Ivoire, initiatrice de ce rendez-vous qui a réuni dix pays, des ambassadeurs, les partenaires techniques et financiers et les structures sous- régionales (Union africaine, Cedeao, Uemoa), est de faire de sa capitale la référence africaine des frontières, tous les deux ans.

« Je voudrais vous assurer du soutien du gouvernement à faire d’Abidjan, à travers ce forum et comme cela a été dit et souhaité par de nombreux intervenants, la capitale des frontières d’Afrique », a assuré Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Économie numérique, porte-parole du gouvernement. Il s’est exprimé au nom du Premier ministre Patrick Achi, chef du gouvernement, par ailleurs président de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (Cnfci).

Pour lui, d’autres Abidjan Border Forum s’imposent parce que la première édition a tenu toutes ses promesses pour la gouvernance de nos frontières en Afrique. C’est pourquoi il a adressé ses félicitations aux participants, notamment, aux panélistes, aux intervenants, à la commission scientifique pour le travail abattu. Il n’a pas manqué de saluer les partenaires au développement (Giz) et les structures sous -régionales (Union africaine, Cedeao, Uemoa, organisations du système des Nations unies, Union européenne, etc.) sans lesquelles ces résultats n’auraient pas pu être atteints.

Rappelant qu’il connaît bien la situation aux différentes frontières de l’Afrique, surtout celles de la Côte d’Ivoire, pour avoir été au service du renseignement extérieur du pays, il assure de transmettre le rapport des travaux, dont copie lui a été remise, au Premier ministre Patrick Achi afin que chaque partie prenne sa part dans les recommandations faites. Bien avant, il a assuré du soutien du gouvernement à mettre tout en œuvre, aux côtés de la Cnfci, pour impacter positivement sa vision de la gouvernance des frontières.

Pour Diakalidia Konaté, Secrétaire exécutif du Cnfci, c’est un pari réussi grâce aux différents appuis du Gouvernement et des partenaires. « Nous sommes parvenus à faire de ce qui n’était, il y a quelques mois, qu’une idée, un rêve, une réalité aujourd’hui », s’est-il réjoui. 

Avant d’indiquer qu’il est convaincu qu’avec plus d’effort, les espaces frontaliers constitueront, pour les différents pays africains, l’un des points essentiels de la garantie de la sécurité, la paix, l’intégration africaine et du développement socio-économique. 

« C’est pourquoi, en organisant ce forum, nous visons à contribuer à positionner la gouvernance des frontières au cœur des politiques de nos gouvernements. Et les résultats de ces trois jours d’activités nous incitent à croire que cet objectif sera atteint à long terme », croit Diakalidia Konaté.

A la fin de cette cérémonie, le représentant du pays invité d’honneur, Dr Marcel Ayité Baglo, directeur général de l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers, a soutenu avoir retenu quatre choses essentielles.

 Le sentiment d’un abandon des populations vivant aux frontières et de l’extension du terrorisme en Afrique. C’est pourquoi il trouve nécessaire de briser les barrières pour mutualiser les efforts. Ensuite, il trouve qu’il y a nécessité de bâtir une relation forte et décomplexée entre les chercheurs et les gestionnaires des espaces frontaliers.

  « Que ceux qui ont la maîtrise de l’espace s’ouvrent à ceux qui ont la connaissance et trouvent ce qui est caché », conseille-t-il. Marcel Ayité trouve nécessaire de rompre avec les micronationnalistes pour aller vers la création d’autres pôles d’excellence en matière de droit public international dans les sous- régions. 

« Si la Côte d’Ivoire devient l’un de ces centres et que nous avons un autre pays dans le sahel, cela devrait permettre de faire des formations à distance pour créer des capacités en notre sein tout en demandant à l’Ua, la Cedeao, la Ceeac de se joindre à nous », croit le Dg de l’ABegief. Qui conclut qu’il y a obligation, pour aller plus loin, de pousser nos pays vers la gestion intégrée des frontières.
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