La production aurifère ivoirienne est en constante croissance. Les dernières statistiques indiquent une hausse remarquable.
C’est un bond quantitatif que la Côte d’Ivoire fait ainsi dans sa production d’or. Mais le gouvernement veut faire mieux de sorte à permettre au secteur minier de devenir un autre pilier de l’économie nationale. Ce secteur, dominé par les productions de manganèse et d’or, est en pleine expansion depuis une décennie en Côte d’Ivoire, mais ne représente pour l’heure que 5% du produit intérieur brut.
Pour joindre l’acte à la parole, le 1er symposium des mines a été organisé du 23 au 24 mars 2022 à Abidjan. Une initiative conjointe du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie et du Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI).
Selon les statistiques du GPMCI, la production aurifère ivoirienne est en constante croissance. En témoignent les chiffres : 24,4 tonnes en 2018 ; 32,5 tonnes en 2019 et 38,9 tonnes en 2020. Pour l’année 2021, le pays a enregistré une production de 41,8 tonnes d’or.
Cette performance s’explique. « L’amélioration de la procédure d’octroi de titre minier, l’organisation de l’exploitation minière à petite échelle pour maîtriser le phénomène de l’orpaillage illicite, la promotion des investissements privés pour l’accroissement de la valeur ajoutée par la mise en place d’unités d’affinage, de transformation locale en produits semi-finis et finis des produits miniers, sont entre autres réformes engagées par le gouvernement ivoirien », a révélé le ministre Thomas Camara à cette occasion.
À l’horizon 2025, c’est une production de 65 tonnes que le pays envisage d’atteindre. Hormis l’or, le secteur minier ivoirien exploite le diamant, le fer, le nickel, le manganèse, la bauxite et le cuivre.
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