Côte d’Ivoire / La 6e édition de la semaine du Kroubi referme ses portes à Bondoukou

La 6 ème édition de la “Semaine du Kroubi” dédiée à la promotion du tourisme dans la région du Gontougo a refermé ses portes, dimanche 12 juin 2022 à  Bondoukou.

La prochaine édition aura lieu du 8 au 10 juin 2023, a indiqué samedi 11 juin 2022, le président régional de la Chambre de commerce et d’industrie du Zanzan, Issoufou Ouattara, lors  de la cérémonie de clôture au centre culturel de cette localité.

Placée sous le thème “Le tourisme et l’agriculture, catalyseurs du développement socio économique et inclusif et réduction de la pauvreté”, cette semaine se veut une plateforme d’échanges B to B pour donner plus de visibilité aux opérateurs économiques et valoriser les produits locaux ainsi que leurs dérivés.

Le commissaire général du Kroubi, Ouattara Issoufou, par ailleurs délégué régional de la Chambre de commerce et d’industrie, a salué l’engagement de son équipe et de tous les partenaires qui a permis que ces festivités se tiennent malgré le décès de la femme du Grand Iman de Bondoukou, une figure emblématique dans cette région.

Selon Issoufou Ouattara, cette manifestation a permis de donner une lucarne pour les investisseurs privés qui ont découvert les potentialités de la région.

Des conférences, des panels, des visites guidées et , des soirées culinaires ont ponctué cette rencontre.

Le préfet de région, préfet du département de Bondoukou, Sory Sangaré, avait procédé, jeudi 9 juin 2022, au démarrage officiel de cette sixième édition, en présence des autorités administratives et des opérateurs économiques du district autonome du Zanzan.

Une trentaine de stands dans les secteurs agricoles, commerciaux et touristiques ainsi que quatre panels animés par des experts issus de divers horizons ont exposé.

Cette édition se voulait une plate-forme d’échanges entre les consommateurs et les exposants avec le royaume du Maroc comme invité d’honneur.

A l’origine, le Kroubi est une danse traditionnelle qui met ensemble des jeunes filles perchées à une hauteur de près de trois mètres sur des poutres tenant pour la plupart des queues de cheval qu’elles balancent au rythme d’un son musical. Cette danse visait, dans le temps, à mettre en éveil les hommes pendant qu’ils lisaient le Coran, lors de la nuit du destin, à quelques jours de la fin du Ramadan.