C’est dans cette optique qu’une convention-cadre a été signée ce lundi 5 septembre 2022, entre l’administrateur général de l’Agence emploi jeunes (Aej), Jean Louis Kouadio et la directrice générale l’Agence nationale de gestion des déchets (Anaged), Sarrahn Ouattara. Une deuxième convention dite spécifique a été également paraphée par l’administrateur général de l’Aej, la directrice générale de l’Anaged et le maire de Worofla, Bouaké Bamba.
Ce projet pilote a pour but, entre autres, de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations, lutter contre la pauvreté en milieu rural, faciliter l’insertion professionnelle des jeunes et surtout des filles et promouvoir l’économie circulaire.
Ce projet se déroule en deux phases. La première phase a commencé en 2016 et s’est achevée en 2017 pour un coût de 212 millions de FCfa co-financée par l’Etat de Côte d’Ivoire, l’Ambassade de Suisse et la mairie de Worofla. Elle a permis la construction et l’équipement d’une unité de compostage comprenant un bâtiment administratif, un laboratoire, trois hangars, deux toilettes.
Ce projet a également bénéficié d’une broyeuse, un tracteur agricole, quatre tricycles et des équipements de protection individuelle. Il a aussi permis la mise en place d’un dispositif de collecte de déchets au niveau de Worofla et de créer 55 emplois directs.
La seconde se tiendra sur 24 mois c’est-à-dire de septembre 2022 à septembre 2024 avec un coût prévisionnel de 129 millions de FCfa et permettra de remobiliser la communauté villageoise autour du projet, de produire du compost sans risque, de construire un forage équipé d’une pompe à motricité solaire. L’Anaged finance le projet à hauteur de 90 millions de FCfa et l’Aej, 39 millions de FCfa. Pour cette phase, plus de 55 jeunes auront un emploi direct.
Le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, s’est félicité de la signature de ces deux conventions. Avant de préciser que l’Anaged a été amputée de 20 millions de FCfa et que la seconde phase va coûter 149 558 830 FCfa. « Nous allons mettre un point d’honneur sur le suivi pour que ce projet voit le jour et que ces 110 jeunes de Worofla puissent avoir une opportunité d’emploi », a-t-il promis.
Pour sa part, le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, a exprimé sa gratitude au ministre Mamadou Touré pour son dévouement au service des jeunes. « Notre pays s’est résolument engagé sur la voie du développement. Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour assurer à nos populations un cadre de vie sain et agréable », dit-il.
C’est pourquoi Bouaké Fofana a invité l’ensemble des populations ivoiriennes à œuvrer au maintien d’un environnement sain et d’un cadre de vie propre afin de permettre aux différents programmes et projets de développement de se dérouler dans de bonnes conditions.
« La mise en œuvre du grand projet de gestion rationnelle et écologique des déchets solides constitue une mission collégiale. Le ministère que je dirige, a nécessairement besoin de partenaires qui partagent cette vision », a-t-il exhorté. Avant de remercier tous les acteurs qui ont œuvré à la double signature de ces conventions, puis d'appeler à la mobilisation et à l’engagement de tous pour rendre ces conventions opérationnelles dans les meilleurs délais.
L’administrateur général de l’Aej, Jean Louis Kouadio et la directrice générale de l’Anaged, Sarrahn Ouattara ont pris l’engagement de tout mettre en œuvre afin que ce projet aboutisse pour le bonheur des jeunes de Worofla.
Le maire de Worofla, Bouaké Bamba, s’est également réjoui de la signature de ces conventions. « Non seulement ma ville sera propre, les jeunes auront du travail et cela portera un plus à la quiétude. C’est donc une grande joie », a-t-il indiqué. Il a également remercié le Président de la République, Alassane Ouattara. Car, dit-il, Worofla a toujours été au centre de ses préoccupations.
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