L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro en exil depuis fin 2019, a décidé de mettre fin à son exil, ce dimanche 12 novembre 2023, après une tentative manquée de son arrestation à Istanbul, en Turquie, le 3 novembre dernier.
Selon, M. Soro après l’avoir fait condamner par une justice émasculée et aux ordres, successivement à 20 ans et à perpétuité, ‘’M. Ouattara a entrepris de déclencher contre lui une féroce chasse internationale à l’homme, en dépit des décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, qui a annulé toutes les poursuites contre sa personne’’.
C’est ainsi que successivement, après 2020 en France, 2022 en Belgique et à Dubaï, où Il a dû se résoudre, ‘’la mort dans l’âme’’, en s’enfonçant toujours plus loin dans ‘’les confins du continent asiatique’’, M. Ouattara a tenté une dernière opération de son extradition à Istanbul en Turquie.
Pour M. Soro, avec ‘’cette dernière tentative d’arrestation opérée à Istanbul’’, cela démontre que le seul lieu de repos paisible que (lui) souhaite M. Ouattara est bien le ‘’cimetière’’, en s’interrogeant, si c’était le ‘’lieu auquel on destine son bienfaiteur, celui qu’on affublait du c’est mon fils’’?
C’est pourquoi, il dit revendiquer le droit légitime à la vie en décidant de ne plus aller loin dans son exil car il refuse d’être un fugitif, d’autant plus que, devant Dieu et les hommes, il n’est coupable d’aucun forfait qui mériterait un tel châtiment.
‘’Ici et maintenant, j’annonce qu’à partir d’aujourd’hui, je mets fin à mon exil car il m’est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d’Afrique’’, a-t-il dit en ajoutant qu’il veut vivre dans la quiétude avec sa famille, ses proches et ceux qu’il chérie le plus.
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