INFAS: La direction générale en guerre contre la prolifération anarchique de fascicules

La production de fascicules telle qu’elle se faisait jusque-là au sein de l’Institut nationale de formation des agents de la Santé (INFAS) est loin d’être du goût de la direction générale. Selon le conseiller technique de la DG, en charge de la coordination des études, Kossonou Gbaobo Yao, non seulement les prix sont, la plupart du temps, exorbitants; mais, ces manuels sont, en outre, conçus dans l’anarchie. C’est pourquoi «très souvent que les parents des étudiants se plaignaient», déplore-t-il.

Pour y remédier, les responsables de l’INFAS ont pris le taureau par les cornes en organisant, récemment, un séminaire qui a eu pour but d’harmoniser les prix et la qualité de ces supports de cours. Aussi, ont-ils proposé d’inclure dans le frais de scolarité un tarif forfaitaire, à même de soulever les parents. C’est d’ailleurs ce qui explique, en partie les nouveaux frais de scolarité, fixés à 133 000 F CFA, 75 000 F CFA et 60 000 F CFA, respectivement pour les étudiants de 1ere, 2e et 3e année.

Mais ces frais qui ne sont pas encore entérinés par la direction générale ne manquent pas de faire couler beaucoup d’encre et de salive ! Toujours est-il qu’ils prennent, par ailleurs en compte des blouses blanches, un kit de stage, un tee-shirt, une contribution caisse de santé et une  vaccination, ainsi que divers autres accessoires, ont tenu à expliquer des responsables de différents services interrogés sur la question.

Des cheveux courts….

Pour sa part, la directrice de l’INFAS, Pr Méliane N’dhatz  a tenu à faire de précisions concernant le paiement des bourses. «En licence 1, dix mois ont été entièrement payés et onze en licence 1 et 2 ». Quant au 12e mois, il est en cours de traitement, indique-t-elle. La DG explique par ailleurs que les retards constatés sont dus à des soucis tels que les RIB non transmis par les étudiants; des doubles comptes bancaires ouverts par certains d’entre eux, des erreurs de transmissions, etc.

Par ailleurs, des soucis bénins tels que la cotisation de la somme de mille francs par étudiant visent à améliorer la santé et l’hygiène au sein de l’établissement. Notamment pour un meilleur entretien et suivi de la propreté des toilettes, comme l’explique l’étudiant Assovié Patrick, président du comité d’hygiène et de suivi. En outre, relativement à la décision de la direction demandant aux étudiantes de porter des cheveux courts, «avant tout, il s’agit d’une question d’hygiène et de santé. Cela devrait aller de soi, pour les futurs agents de santé», indique la DG.