Une séance de sensibilisation aux dangers des feux de brousse s'est tenue dans la sous-préfecture de N'Douffoukankro dans le département de Bouaflé.
Chaque village et campement de la sous-préfecture de N’Douffoukankro dans le département de Bouaflé a désormais son comité de lutte contre les feux de brousse.
Avec ses collaborateurs, ce gradé de ce corps paramilitaire a mené le 18 janvier 2024, une campagne de sensibilisation qui s’est soldée par l’installation des comités villageois.
A l’en croire, l’an dernier, à Bouaflé, plusieurs exploitations agricoles ont été consumées par les feux de brousse dont quatre hectares de cacao.
« Le phénomène qui, jadis, n’était rencontré qu’au Nord et dans le Centre du pays, est devenu récurrent ici Bouaflé. Notre département est à cheval entre les zones savanicole et forestière, et donc courait depuis le risque d’enregistrer des feux de brousse. Il est question pour nous d’amener nos parents planteurs et toutes les populations à adopter les bons comportements et les bonnes pratiques agricoles afin de réduire au maximum les risques », a-t-il expliqué, soulignant l’importance des comités villageois de lutte.
« Ces comités nous aideront dans notre mission puisqu’ils sont en contact direct avec les populations. Ils poursuivront au quotidien la sensibilisation », a-t-il ajouté.
La mise en place de ces organisations communautaires est l’œuvre du capitaine Oscar Obré, chef de cantonnement des Eaux et Forêts de Bouaflé, qui a pris ses responsabilités face à la progression du fléau dans le département.
Avec ses collaborateurs, ce gradé de ce corps paramilitaire a mené le 18 janvier 2024, une campagne de sensibilisation qui s’est soldée par l’installation des comités villageois.
A l’en croire, l’an dernier, à Bouaflé, plusieurs exploitations agricoles ont été consumées par les feux de brousse dont quatre hectares de cacao.
« Le phénomène qui, jadis, n’était rencontré qu’au Nord et dans le Centre du pays, est devenu récurrent ici Bouaflé. Notre département est à cheval entre les zones savanicole et forestière, et donc courait depuis le risque d’enregistrer des feux de brousse. Il est question pour nous d’amener nos parents planteurs et toutes les populations à adopter les bons comportements et les bonnes pratiques agricoles afin de réduire au maximum les risques », a-t-il expliqué, soulignant l’importance des comités villageois de lutte.
« Ces comités nous aideront dans notre mission puisqu’ils sont en contact direct avec les populations. Ils poursuivront au quotidien la sensibilisation », a-t-il ajouté.
En présence du sous-préfet de N’Douffoukankro, Jean Ferdinand Doffou, qui a présidé la séance de sensibilisation, le capitaine Oscar Obré a mis en relief les conséquences des feux de brousse sur la biodiversité (la faune et la flore), mais également sur l'économie locale, les rendements agricoles et la qualité des sols.
Il a aussi rappelé les mesures préventives et les sanctions prévues par le code forestier à l'encontre des auteurs des feux de brousse avant de donner quelques conseils pratiques : création des pare-feux entourant les plantations et les villages de la sous-préfecture ; interdiction formelle d'allumer du feu ou de fumer dans les plantations et sur les routes des villages ; dénonciation auprès des autorités compétentes tout auteur de feux de brousse.
Il a aussi rappelé les mesures préventives et les sanctions prévues par le code forestier à l'encontre des auteurs des feux de brousse avant de donner quelques conseils pratiques : création des pare-feux entourant les plantations et les villages de la sous-préfecture ; interdiction formelle d'allumer du feu ou de fumer dans les plantations et sur les routes des villages ; dénonciation auprès des autorités compétentes tout auteur de feux de brousse.
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