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Société

 Abobo : Le prix du ticket des gnambros augmente, les chauffeurs impuissants

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Les chauffeurs de taxi de la ligne Abobo-Angré Pétro-ivoire (Cocody) ne savent vraiment plus à quel saint se vouer face au supplice que leur font subir les gnambros. Les gnambros sont ces personnes qui se disent membre des syndicats des transporteurs et qui rançonnent les chauffeurs de transports en commun en longueur de journée.

Ils règnent impunément en maître sur les gares routières et les points de stationnement dans les communes. Et Abobo est très loin de faire exception. Les chauffeurs de taxis de cette vaste commune densément peuplée, située au nord du district d’Abidjan, sont ainsi martyrisés au quotidien. Leurs poches, en font généralement les frais. Hier, par exemple, à leur grande surprise, les gnambros décident de façon unilatérale et sans préavis, de leur faire payer 2000 Fcfa comme rançon journalière au lieu de 1800 comme de coutume.

Et pour cause, ces derniers reprochent aux chauffeurs de faire payer la somme de 300 Fcfa à leurs clients au lieu de 250 Fcfa comme exigé. Refusant cette augmentation, des conducteurs ont décidé d’organiser une résistance à travers un arrêt de travail.

« Ce n’est pas un plaisir pour nous de laisser le prix à 300 fcfa. S’ils veulent qu’on baisse le transport, ils doivent revoir le prix du ticket. Par jour on paye environ 3500 Fcfa. C’est-à-dire 1800 au syndicat d’Abobo et 1500 à celui d’Angré. Ça fait trop ! Souvent même quand tu n’as pas d’argent les matins ils te demandent de garer la voiture. Si tu ne payes pas tu ne vas travailler. Les taxis de Cocody ont de la chance car ils n’ont plus de syndicat. Nous à Abobo, on ne sait vraiment pas comment faire. Quand on ne va pas payer, ils sont capables de nous tabasser et personne ne dira mots. L’état de la route de Samaké nous oblige aussi à nous rendre constamment au garage. C’est vraiment difficile pour nous », a confié l’un des chauffeurs avec un regard plein de désarrois.

C’est le lieu d’attirer une fois de plus les décideurs du pays afin de mettre définitivement de l’ordre dans le secteur du transports et de faire respecter l’Etat de droit. Car au final, c’est le client, pour ne pas dire l’Ivoirien lambda, qui paie le prix fort.

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