Deux ans après la création de la CELIOPE : Les opérateurs économiques satisfaits des prestations à 99%

Créée par le décret n°2014- 865 du 23 décembre 2014, la Cellule d’information des opérateurs économiques (CELIOPE) a effectivement débuté ses activités en mai 2015. Deux ans après, un bilan a été présenté au secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’État, le jeudi 21 décembre 2017 à la rotonde de la Cité financière à Abidjan-Plateau.

Dans son adresse, Seydou Traoré, directeur général du budget et des finances a noté que les opérateurs économiques se sont appropriés la CELIOPE, un guichet unique d’informations budgétaires qui leur a été dédié par le gouvernement : "Dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des finances publiques, le gouvernement a créé la CELIOPE pour servir de guichet unique de l’information avec pour outils, les principaux applicatifs tels que le SIGFIP et le SIGMAP, afin de répondre efficacement à l’ensemble des requêtes d’ordre budgétaire des opérateurs économiques (...) Au regard des diverses sollicitations, il convient de relever que les opérateurs économiques se sont appropriés cet instrument. Au total, ce sont 2. 248 opérateurs économiques qui ont adressé 2. 415 requêtes à la CELIOPE (...) Les résultats satisfaisants de nos enquêtes d’opinions constituent pour nous une source de motivation et une invite à mieux faire". Selon les statistiques fournies par Florent Yao, chef de la CELIOPE, les opérateurs économiques sont satisfaits des prestations des services de l’accueil à 99%. Le secrétaire d’État Moussa Sanogo a exhorté ses collaborateurs de la DGBF à ne pas verser dans l’autosatisfaction : "Il y a encore des efforts à faire. C’est pourquoi j’invite les opérateurs économiques à continuer d’utiliser les applicatifs de la CELIOPE, notamment e-requete et à formuler des critiques pour nous permettre d’améliorer la CELIOPE. Cette cérémonie de restitution et de promotion des activités de la CELIOPE traduit la volonté du gouvernement d’améliorer les rapports entre l’administration et le secteur privé".