NEF 2018 : Le financement de la technologie est un pilier fondamental (Banque mondiale)

 Economiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, Dr Albert G. Zeufack estime qu’il existe cinq piliers pour accélérer le processus du passage de la production au marché dont le plus important est le financement.

Quand bien même les quatre premiers piliers existent, sans le dernier qui est le financement, ce processus ne peut aboutir, a-t-il indiqué lundi lors d’un panel intitulé « Rattraper le retard : accélérer le passage du laboratoire au marché en Afrique », organisé à Kigali dans le cadre du Next Einstein Forum (NEF 2018).

Pour Dr Zeufack, les quatre premiers piliers consistent au renforcement des capacités du marché et de la compétence technologique; en la définition d’un cadre réglementaire qui permette aux innovations de se produire; à forger des partenariats appropriés, et à réaliser la bonne gouvernance notamment à combattre la corruption.

Pour l’économiste en chef, dans un esprit de partenariat, les différentes parties doivent travailler ensemble pour faire en sorte que les idées générées par les Africains puissent être exploitées et transformées en bien et services, au profit de l’humanité.

Il a cité, par ailleurs, quelques initiatives de la Banque mondiale dont la création d’un Centre africain d’excellence destiné à promouvoir l’excellence et l’Education.

Organisé de lundi à mercredi par l’AIMS en partenariat avec la Fondation Robert Bosch et le soutien de Jonnson & Johnson,  NEF 2018 porte sur le thème « Relier la science et l’humanité ».