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L'ANCIEN PAPE BENOÎT XVI EST MORT

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L'ANCIEN PAPE BENOÎT XVI EST MORT
Joseph Ratzinger, Benoît XVI selon son nom de règne, pape émérite depuis qu'il avait renoncé aux fonctions de souverain pontife en 2013, est mort à l'âge de 95 ans.


Il était un laborieux coincé entre deux leaders particulièrement charismatiques, un érudit qu'on aurait appelé à la barre du monde politique. S'acquittant de sa tâche avec un mélange de gaucherie et de brio, il avait suscité une vive affection au sein des fidèles catholiques, sans parvenir, souvent, à s'extirper des incompréhensions nées ailleurs.

Joseph Ratzinger, devenu pape en 2005 sous le nom de Benoît XVI, avant de se retirer dans un monastère du Vatican en 2013, laissant la place à François, est mort ce samedi à l'âge de 95 ans. Mercredi, son successeur a d’ailleurs souligné lors d’une audience que Benoît XVI était “gravement malade”, invitant les fidèles à “une prière spéciale” en sa faveur. 



"J'ai la douleur de vous annoncer que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd'hui à 09h34, au Monastère Mater Ecclesiae, au Vatican. D'autres informations vous seront communiquées dès que possible", a annoncé dans un communiqué le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.

Celui qui conservait le titre de pape émérite avait en effet faibli au fil des années. Aveugle de l'œil gauche depuis plusieurs années, il avait contracté plus récemment un érysipèle, une infection de la peau très douloureuse. 

La postérité aura à charge de faire le tri entre mille vies et autant de mirages ou de paradoxes: intellectuel ardu et sophistiqué passé chef d'Etat, faux calme défendant pied à pied ses positions, sulfureux malgré lui tout autant que consensuel par seule nécessité, atypique et libre jusque dans son conservatisme.

En fait, Joseph Ratzinger ressemble à un personnage de fiction. Dans le Jeu des perles de verre - un roman de Hermann Hesse qu'il évoquait dans Dernières conversations, livre d'entretien avec le journaliste allemand Peter Seewald - Joseph Valet, jeune homme brillant, réalise toutes les promesses placées en lui, s'élève au sommet de son ordre... puis, à la surprise de tous, s'émancipe de la tradition qu'il est censé garder en se démettant brusquement de ses fonctions. Car c'est aussi par son départ que Benoît XVI reste de prime abord dans les mémoires.

Grosse fatigue

La scène se passe le 11 février 2013. Alors qu'il vient de présider une réunion visant à examiner les prochaines canonisations, le pape prend la parole, en latin, et annonce qu'il renoncera dans quelques jours au pontificat. La décision est effective le 28 février suivant, à 20 heures. "J’avais été alerté par un copain parce qu’une de nos consœurs italiennes était sur place et comprenait le latin. Elle a dit: 'Mais vous avez entendu ce qu’il vient de dire?' Moi, je file sur les plateaux et commence à raconter mon Célestin V", se souvient auprès de BFMTV.com Bernard Lecomte, journaliste, écrivain, auteur d'une biographie de Benoît XVI. En effet, depuis Célestin V, en 1294, aucun pape n'avait choisi la voie de la renonciation.

La grande fatigue physique ressentie au retour d'un double voyage au Mexique et à Cuba à l'été précédent a lourdement pesé dans la balance."À ce moment-là, il ne peut plus suivre et s'il n'est pas un mystique, il a une mystique du service, de la charge. Et si on n'est plus capable de surveiller, on se retire. C'est ce qu'il fait car il se sent vieux", nous explique l'historien Christophe Dickès, spécialiste de la papauté et lui aussi auteur d'un livre sur le pontife allemand. Il y voit aussi une raison tenant à la personne du pape: "C'est quelqu'un de très timide, pudique. Il n'a pas voulu mettre sa souffrance en scène. Je pense qu'il a vu sa dégradation physique comme une souffrance. Et il n’a pas voulu que le Vatican revive les dernières années du pontificat de Jean-Paul II."

Un geste qui clôt le règne de Benoît XVI et couronne l'existence de Joseph Ratzinger: un acte historique coulé dans le latin le plus classique, un coup d'éclat refusant le spectacle, exécuté par un vieil homme alors âgé de 86 ans, de constitution fragile, à la voix fluette, la bouche de temps à autres barrée par le sourire crispé d'un introverti obligé de forcer sa nature depuis au moins cinquante ans. Et un geste qui complexifie le portrait habituellement composé.

"Un pape conservateur au sens propre n’aurait jamais démissionné. La démission infirme l’étiquette conservatrice. Tout le monde a été bluffé", démontre Bernard Lecomte.

Après un crochet par Castel Gandolfo, résidence d'été des papes, Benoît XVI, désormais pape émérite, gagne alors le monastère de Mater Ecclesiae, à quelques centaines de mètres de la Place Saint-Pierre-de-Rome et de son successeur.

L'Eden bavarois

Un retour au pays natal s'impose pour mieux comprendre ce clap de fin, afin d'éclairer un parcours tendu entre malentendus et discrétion. Joseph Ratzinger naît le 16 avril 1927 à Marktl en Bavière, le benjamin d'une fratrie de trois. Il reçoit le prénom de son père, et sa mère, Maria, a donné le sien à la cadette. Son frère Georg complète le tableau. Ce foyer demeurera la grande affaire de la vie du futur pape.

"Les seules personnes qui ont compté pour lui au fond, sont les membres de sa famille", note Christophe Dickès. "Sa Bavière natale était vraiment un havre de paix. Je suis sûr que pour lui le paradis, c’est retrouver ses parents, sa sœur et son frère", approfondit le créateur du podcast historique Storia Voce. "La montre qu’il portait à son poignet, c’est celle de sa sœur", ajoute-t-il. Cette dernière ne se mariera jamais, suivant son petit frère d'affectation en affectation jusqu'au Vatican. Georg partagera quant à lui son destin jusqu'à un certain point: le séminaire puis la prêtrise.

Jeunesse volée

La famille déménage à plusieurs reprises mais ne quitte jamais son coin de Bavière, à deux pas de l'Autriche. Joseph Ratzinger père, gendarme, est un farouche anti-nazi. Il est même abonné à un journal antifasciste, Der Gerade Weg (Celui qui vient de partir, en français), rapidement interdit après la prise de pouvoir de Hitler. En 1941, son fils, celui-là même qui deviendra le chef des catholiques, est cependant contraint et forcé d'entrer aux Jeunesses hitlériennes (à compter de 1936, l'enrôlement des adolescents est systématique). À travers elles, il sera un temps affecté à la DCA. À la fin de l'année 1944, il rejoint la Wehrmacht pour son service militaire. Séminariste, destiné à la prêtrise, il échappe au front.

Il rompt tout de même les rangs avant la fin de la guerre. Ces preuves d'hostilité personnelle et familiale au nazisme n'ont toutefois pas empêché des mauvais procès à Benoît XVI après son élection.

"Faire un lien entre Joseph Ratzinger et le nazisme est d’une stupidité sans nom. Il a été enrôlé de force, obligé de se battre comme toute la jeunesse. Il a même déserté! À un moment donné, un officier est venu chez lui et aurait pu le tuer", s'agace Christophe Dickès.

La paix revenue, il reprend le cours de ses études. Il est ordonné prêtre le 29 juin 1951 en même temps que son grand frère Georg. Mais c'est l'enseignement qui appelle Joseph Ratzinger. Celui-ci vit en effet dans un univers raffiné où l'on distingue "théologie fondamentale" et "théologie dogmatique". Il se frotte aux deux disciplines successivement. Esprit brillant, il est nommé professeur dans tout ce que l'Allemagne fait de mieux en la matière: Bonn, Münster, Tübingen, Ratisbonne.

Un jeune progressiste à Vatican II

On repère vite cet auteur et universitaire dont les vues sont parfois jugées peu orthodoxes. Il n'empêche, le cardinal Josef Frings l'emmène avec lui à Rome pour le concile Vatican II qui, fragmenté en plusieurs sessions, s'étendra de 1962 à 1965. Loin de l'image du prélat conservateur qui lui collera à la peau, Joseph Ratzinger passe alors pour moderniste, pour progressiste même. Dans Dernières conversations, sorti en 2016, il le reconnaît bien volontiers:

"Je dirais que j'étais progressiste. À l'époque cependant, être progressiste ne s'inscrivait pas dans une rupture avec la foi, on cherchait à mieux comprendre, à mieux la vivre, en se rattachant aux origines."

"À l’époque, il est avec d’autres jeunes théologiens de toutes nationalités et se retrouve à la pointe du progressisme. Vatican II n’aurait pas été Vatican II sans cette armée de jeunes types", analyse Bernard Lecomte.

Cet homme de 35 ans, simple consultant en théologie, n'y occupe pas un rôle central mais ses écrits font forte impression auprès des participants. Et le nom de Joseph Ratzinger est associé de plein droit à ce concile, sans aucun doute le rendez-vous le plus important de l'Église au XXe siècle, redéfinissant les relations entre le prêtre et les fidèles, adaptant la liturgie et reformulant ses positions vis-à-vis des questions de société. Quelques années plus tard, on retrouve encore son nom là où on ne l'attendrait pas: en 1970, il signe un memorandum s'interrogeant à voix haute sur la pertinence de l'obligation du célibat des prêtres. Pourtant, la machine est cassée et Joseph Ratzinger bascule progressivement chez les conservateurs.

Rupture et envol

"La rupture dans la vie de Joseph Ratzinger c’est mai 1968. En mai 1968, il voit débarquer des jeunes chrétiens avec des panneaux 'il faut tout changer' dans l’amphithéâtre. Ça l'a tétanisé", pointe Bernard Lecomte. En répondant aux questions du journaliste Peter Seewald, Benoît XVI précisera que son évolution remonte même aux lendemains de Vatican II: "On a pu constater rapidement que ce qui partait d'une bonne intention était entraîné dans une autre direction. À partir de 1965, j'ai donc considéré de mon devoir d'exposer clairement ce que nous voulions réellement et ce que nous ne voulions pas." Il craint un effritement de l'autorité de l'Église, un abaissement spirituel anarchique.

En 1977, le voilà archevêque de Munich et cardinal. L'année suivante, année aux deux conclaves, il noue une relation avec son homologue de Cracovie, Karol Wojtyla, grand admirateur d'un de ses livres. Or, celui-ci prend un impressionnant galon: il devient pape sous le nom de Jean-Paul II, premier pontife non-Italien depuis 450 ans. Et il veut Joseph Ratzinger à ses côtés. Il l'installe à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, longtemps connue en tant que Saint-Office et héritière de l'Inquisition, en 1981. Celui qui s'effraie depuis une quinzaine d'années d'une perte de sens dans le monde catholique, et du déclin du leadership moral de l'Église, est de facto en charge de la préservation de la doctrine et des mœurs chez les croyants.

Il la dirigera jusqu'en 2005 - maintenu à sa place par le pape malgré ses multiples tentatives de passer la main - et la mort de Jean-Paul II. Lorsque ce dernier s'éteint, le 2 avril 2005 après une longue maladie, Joseph Ratzinger fait figure de favori au vu de son pédigree et de son expérience romaine conséquente.

Le conclave dure à peine deux jours, et le 19 avril 2005 Joseph Ratzinger devient pape sous le nom de Benoît XVI, référence à Benoît XV, qui porta le message christique dans la tourmente de la Première guerre mondiale, et à Benoît de Nursie, réputé fondateur du monachisme européen. Il faut d’ailleurs voir dans cette généalogie d'élection l'une des trames du pontificat qui se profile, comme le décrypte Bernard Lecomte:

"La déchristianisation de l’Europe va l’obséder: il ne l'accepte pas, il ne la comprend pas. Et là, il va dire que la théologie, l'enseignement sont plus importants que la pastorale et la morale – tandis que le pontificat de Jean-Paul II était resté très moral. Il a dit beaucoup de choses sur les séminaires, la façon de former les prêtres tandis que Jean-Paul II était dans la sacralisation du prêtre."

Le contraire d'un "rottweiler"

Benoît XVI cherche à ouvrir une parenthèse de réflexion et de transmission depuis la tête de l'Église jusqu’à sa base. "Benoît XVI a déclaré que le sens qu’il entendait donner à son pontificat était celui d'un pontificat 'théologique'. Donc c'est un pontificat enseignant", confirme Christophe Dickès qui assure: "Je suis sûr qu’un jour il sera considéré comme un docteur de l’Église. Des papes docteurs, il y en a eu deux pour le moment: Léon le grand, pape au Ve siècle, et Grégoire le grand, pape au VIe siècle." Avec un objectif, croit savoir l'historien: "Il a voulu recentrer l’identité de l’Église, lui redonner la fierté de ce qu’elle est et une solidité intellectuelle."

Pour autant, l’homme n’est pas du genre à ramener sa science pour écraser autrui par son esprit ou son magistère moral. Le créateur de Storia Voce peut l’affirmer d’autant plus tranquillement qu’il a rencontré le pape. Auteur d’un Dictionnaire du Vatican et du Saint-Siège en 2013, Christophe Dickès sollicite et obtient, le 31 juillet 2014, une entrevue avec un Benoît XVI rangé des voitures depuis déjà plus d’un an. "Dans les premières années de sa retraite, il recevait une personne 30 minutes à midi et 30 minutes en fin de journée. J’ai été seul avec lui pendant 35 minutes et j’ai pu lui poser mes questions", nous dit-il. "C’est un homme qui écoute, vous donne de l’importance qui que vous soyez. Il n’y a aucun sentiment de supériorité chez lui."

Une humilité et une bienveillance qui jurent, mais en sourdine, avec l’image médiatique que traîne le personnage. Car, après avoir fantasmé "Panzer Kardinal", la presse, ou du moins une partie d’entre elle, invente le "rottweiler de Dieu".

"C’était un type d’une douceur infini. S’il y en avait un qui n’avait pas une tête de rottweiler c’est bien lui", rectifie Bernard Lecomte.

Le temps des scandales

Peut-être, mais sa réputation n’a pas fini de souffrir. Car son pontificat correspond à l’explosion d’une bulle, ou de plusieurs. Celui qui rêvait d’élever le niveau et de réarmer spirituellement l’Église se retrouve les deux mains dans la glaise, subissant scandale après scandale. Quatre tempêtes sont particulièrement dévastatrices: le discours de Ratisbonne, l’imbroglio Williamson, les finances de la Curie, et, bien sûr, les affaires de pédophilie.

Le 12 septembre 2006, invité par l’université de Ratisbonne, il tient un discours sur le rapport entre foi et violence. Il cite alors l’empereur byzantin Manuel II Paléologue, souverain du XIVe siècle:

"L’empereur, avec une rudesse assez surprenante qui nous étonne, s’adresse à son interlocuteur (…), en disant: 'Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l'épée la foi qu'il prêchait'."

Les précautions oratoires dont il a entouré son propos, dans ce passage comme après, ne lui serviront à rien, et il déclenche un tollé. "La connerie de Ratisbonne, pourquoi il a fait ça? Parce qu'il était avec ses anciens collègues, ses anciens étudiants, que son texte était celui d'une conférence comme il en a prononcées tant. Mais ce dont il ne s’est pas rendu compte, c’est qu'au premier rang il y avait une armée de journalistes américains et que c'était le 12 septembre 2006, lendemain des 5 ans des attentats du 11-Septembre. Les journalistes américains n’attendaient qu’une chose: que le pape dise des choses négatives sur l’islam", explique Bernard Lecomte.

En janvier 2009, en marge de négociations pour réintégrer au sein de l’Église la Fraternité Saint-Pie X, organisation traditionaliste en rupture de ban avec Rome depuis 1988, le Vatican lève l'excommunication des quatre évêques que le fondateur de l’ordre, Marcel Lefebvre, avait consacrés sans l'accord du pape. Mais les outrances de l'un d'entre eux, Richard Williamson, ont échappé à Benoît XVI. Le Britannique est négationniste, comme les saillies qui surgissent dans la presse le prouvent. La réaction du pape, qui réaffirme son soutien aux juifs, est parfois jugée trop timorée. "Sur Williamson, il ne sait pas qu'il faut répondre, prendre une hache et couper", tranche le biographe.

Benoît XVI doit aussi se battre avec un vieux serpent de mer: le richissime Vatican s’expose souvent à des scandales financiers. Là encore, il témoigne de sa bonne volonté mais n’en sort pas grandi. "Il a créé en 2010 une Autorité d’information financière, un organisme d'audit qui a commencé à lutter contre le blanchiment. Mais ce n’était pas allé assez loin", regrette Christophe Dickès qui estime: "Benoît XVI était entouré de brebis galeuses. Ainsi, il n'avait pas la force de réformer la Curie."

La guerre contre la pédophilie dans l'Eglise

Les brebis galeuses, ce sont aussi les prêtres pédophiles. Car tout au long du pontificat, une lumière crue se fait, enfin, sur les abus sexuels qui ont meurtri tant de jeunes garçons et filles. "C'était la bombe à retardement de son pontificat, la pédophilie", remarque l’historien, également auteur de L’héritage de Benoît XVI. Un dossier douloureux que Benoît XVI connaît parfaitement pour s’en être emparé dès les années 1980 et son arrivée à Rome. "Les actes de pédophilie aux États-Unis diminuent quand il arrive à Rome, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi", expertise Christophe Dickès.

Mais le mal est profond, et les forces pour l’éradiquer peut-être dérisoires. C’est en tout cas l’avis de notre interlocuteur: "Le Vatican, c’est 3000 personnes. On ne gère pas des affaires de pédophilie avec 3000 personnes, encore moins avec les 30 personnes de la Congrégation pour la doctrine de la foi." Pourtant, le Saint-Père s’active. Entre 2011 et 2012, on évalue ainsi à 400 le nombre de prêtres défroqués en raison de soupçons d’abus sexuels.

Là encore, Benoît XVI veut parallèlement progresser sur le front de la connaissance. En février 2012, il convoque ainsi autour de lui un symposium dédié à la lutte contre la pédophilie. "Dans cet immense séminaire international à Rome, il y a aussi des psychiatres, et des médecins pour avancer sur les questions de pédophilie. Jusque-là, on ne savait pas quoi faire du pédophile", décrit Bernard Lecomte qui ajoute: "200 ou 300 personnes ont participé à ce séminaire que Benoît XVI avait réuni contre l’avis de beaucoup de cardinaux. Ça aurait été pas mal qu'il communique un minimum là-dessus d’ailleurs."

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