Secrétaire exécutif de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en exil (COPIE), Atho Bélé, semble ne pas vouloir entendre parler d’émissaires du président de la République, Alassane Ouattara au Ghana.
Après la dernière visite très mouvementée du ministre Mariatou Koné à Accra, la COPIE aurait eu échos de ce qu’une autre délégation d’Abidjan est en train de s’apprêter pour convaincre les réfugiés ivoiriens exilés au Ghana de rentrer. Atho Bélé avec son organisation de leur côté s’apprête à durcir le ton…
La COPIE semble se réjouir de la résistance opposée à Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes. Et le premier responsable de cette organisation Atho Bélé s’est adressé tout récemment à ses militants au cours d’une assemblée générale extraordinaire. D’entrée de jeu, il a souhaité, féliciter ses vaillants révolutionnaires exilés vivant dans tous les camps de réfugiés au Ghana pour s'être opposés farouchement à la visite de la ministre Mariatou. « Les Ivoiriens matures sont fières de vous » a dit le secrétaire exécutif de la Copie. Aussi de poursuivre son propos en faisant cette déclaration « Le président Laurent Gbagbo est fière de vous. Vos camarades réfugiés d'ici et d'ailleurs sont fière de vous. De par votre position vous avez envoyé un message fort à la communauté internationale pour dire que la Côte d'Ivoire va toujours mal. » En revanche, la Copie a profité de la tribune offerte pour dit interpeler ses camarades sur qui le président Alassane Ouattara s'appuieraient pour faciliter la venue des délégations au Ghana. A ceux-là, Atho Bélé a parlé sans détours. « Point de retour d’exilés tant que certaines conditions ne seraient pas réunies ». Et d’être plus ferme « Vous n’avez pas votre place en exil. Il serait mieux pour vous de regagner la Côte d'Ivoire et de laisser ceux qui ont choisi l’option de l’exil, vivre cette expérience avec toutes les souffrances qui s’y prêtent. Car il est difficile de vouloir faire le bonheur de quelqu'un contre son gré. » Prévient Atho Bélé à ses militants.
Relativement à une information de sources concordantes qu’il aurait reçues, le secrétaire exécutif de la COPIE dit révèle qu’une autre équipe du président Ouattara serait en train de s’activer pour un come-back au Ghana. Pour Atho Bélé, il n’est point question qu’une autre délégation vienne remuer e le couteau dans plaie. Comme cela été le cas dernièrement avec la ministre Mariatou Koné. Outre mesure, pour la Copie : « Si l’avertissement donné ne leur suffisait pas, les prochains émissaires de Ouattara auront du fil à retordre s’ils venaient à nous parler du retour des exilés. Cette mission sera encore un échec parce que nous ne sommes pas prêts. Car nos revendications, ne semblent être prises en compte. » Pour rappel, la Copie exige la libération de Gbagbo et tous les prisonniers politique. Faute de quoi, tous ceux qui viendraient de la part du président Ouattara seraient les mal venus. « De quoi veulent-ils nous parler dans un pays où la liberté d'expression a perdu la langue. » S’indigne Atho Bélé. Pour ce dernier, être en exil est une posture de combat tout comme une grève de la faim. « Nous n'obligeons personnes, celui ou celle qui est fatigué peut rentrer comme il est venu. Ce que nous voulons surtout éviter c'est de faire porter le trophée de notre retour à ce pouvoir sanguinaire. » Fait observer le porte- parole de la Copie. Il estime que c'est un combat de libération, tous les peuples. Atho Bélé va jusqu’à prédire la victoire de leur lutte. Et d’inviter ses camarades à la persévérance. « Soyons dignes et forts car nous somme dans la vérité. Nous gagnerons ce combat. La souffrance d'un peuple ne dure tout le temps ». soutient-il
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