Dans son dernier rapport sur la Côte d’Ivoire, Amnesty International relève plusieurs cas d’atteinte aux droits de l’homme. En l’occurrence, des arrestations arbitraires, la répression contre la dissidence et les actes de torture en amont de l’élection présidentielle.
« L’usage de lois répressives pour écraser le droit à la liberté d’expression se traduit par la détention arbitraire de très nombreux citoyens, au seul motif qu’ils ont exercé sans violence leurs droits humains », a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
Face à la presse ce lundi après-midi au Cerao du côté de Cocody, M. Patuel et M. Delmas Kokou, Directeur d’Amnesty Côte d’Ivoire, ont déploré le manque des sollicitudes de la part du ministère de la Justice, relativement aux méfaits susmentionnés.
« Il y a une absence de communication avec le ministère de la Justice. Nous déplorons ce fait. Avec la présence de la Côte d’Ivoire dans les institutions internationales, elle doit respecter les exigences du système auquel elle appartient. Aujourd’hui, les textes ivoiriens ne sont pas conforment aux conventions internationales sur la torture », a décrié M. Kokou.
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