Des élèves ont fait une descente musclée sur le commissariat de la ville de Botro où ils ont commis d'importants dégât matériels pour réclamer leurs camarades interpellés par la police.
Véhicules caillassés, clôtures perforées, niches de compteurs d'eau et d'électricité endommagées, tel est le triste bilan matériel occasionné par des élèves dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 février dernier au commissariat de Botro. Le nouveau commissariat de Botro a essuyé la furia des élèves issus des différents lycées qui exigeaient la libération de leurs camarades interpellés suite à des manifestations au collège privé Apkolé Kouadio.
Selon un des témoins sur place, tout a commencé à 20 heures, lorsque des élèves, après un conseil de guerre tenu deux heures plus tôt, se sont déportés au commissariat, non loin de la mairie pour exiger la libération des leurs camarades. « Ils sont venus à 20 heures, ils ont commencé à jeter des pierres dans la cours du commissariat. Comme si cela ne suffisait pas, les visiteurs indélicats se sont mis à perforer les murs de la clôture à l'aide de barre de fer. Les policiers qui étaient de garde ont commencé à les ‘’gazer’’ à la lacrymogène et a les dissuader avec des tirs de sommations. Cela a duré presque 3 heures du temps. Nous n'avons pas pu dormir cette nuit du fait du gaz lacrymogène aspergés dans la ville », a témoigné un habitant joint au téléphone dans la matinée de ce mardi 12 février 2019.
Au moment où nous mettions sous presse, le calme était revenu dans la cité du Satiklan. Les autorités administratives et militaires se sont rendues sur les lieux pour négocier avec les différentes parties.
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