Cnps: Des agents victimes d’injustice

Cette information a été divulguée par un agent de l’institution à travers une lettre ouverte. «Voilà maintenant près de 6 ans que je côtoie la grande institution qu'est la CNPS.

Je suis titulaire d'un BTS. J'ai commencé dans cette institution en tant que stagiaire. Après des renouvellements multiples de conventions, j'ai eu l'occasion de faire des remplacements à des postes de responsabilités», raconte l’agent sous le couvert de l’anonymat. «Les personnes avec qui j'ai travaillé peuvent en témoigner. Venir samedi pour travailler ne me dérangeait pas. Descendre à des heures tardives, était pour moi quelque chose de normal», a-t-elle ajouté. Elle poursuit que l'un des chefs de service de l'APS dans laquelle elle était est parti en congés deux fois de suite et elle a occupé le poste de ce dernier en tenant les tableaux mensuels comme il se devait. Quatre ans en CDD Voici bientôt quatre ans, que cette dame est en CDD, alors que ce contrat devait en principe prendre fin le 31 décembre 2012. Selon cet agent, durant toute l'année 2013, elle a travaillé à atteindre les objectifs qui lui avaient été assignés, malgré l'insuffisance de moyens auxquels elle faisait face. Cet agent n’est pas seul dans ce cas. Selon elle, en 2014 tous les agents concernés par cette situation n’ont reçu aucun mot d'encouragement et de patience de la DRH.

Des agents toujours recalés au CIFOSS Ces agents auraient même tenté à plusieurs reprises de passer le concours du CIFOSS, pensant que c'était le sort qui leur était réservé, malheureusement, ils ont toujours été recalés, quand bien même, ils arrivaient à l'oral. L’auteur de cette lettre ouverte déplore le fait que, des personnes intègrent la CNPS et se trouvent dans la même APS qu’elle et sont directement gestionnaire sans même passer par le CIFOSS. Pourtant ils accomplissent presque tous les jours des tâches assignées aux gestionnaires, et cela sans rechigner. Des promesses non tenues Elle se rappelle encore des promesses qui leur avaient été faites lors de la signature de leur contrat. «Il avait été dit, que trois mois après nous devrions rentrer directement au CIFOSS pour quelques mois de formation. Mais nous n'avons rien vue de tous ça. Malgré ça nous avons continué», explique-t-elle. En 2015, à la fin du 1er trimestre, des personnes sont appelées selon elle, presqu’en catimini, pour la signature de leur contrat et le rappel de leur salaire. «Notre Directeur d'agence, ne peut rien nous dire, il nous suggère d'attendre, prétextant une possibilité d'appel progressif. Pour moi c'est comme un coup de poignard en plein cœur. Tant d'années. Et voilà des bruits qui courent parlant d'assiduité. Je n'en crois pas un mot. Des notations? A quel moment avons nous été noté ? Pourquoi nous n'avons pas été associés ? Si toutes ces évaluations sont vérité, pourquoi n'en avions nous pas senti l'odeur de leur passage dans nos APS? Tout cela est dur a vivre, » a-t-elle indiqué. Au bord du gouffre Mère d’un enfant, l’auteur de la lettre estime que son salaire est insuffisant pour survenir aux besoins de sa famille et soutient qu’elle est au bord du gouffre. «J'ai peur de tomber malade, j'ai peur pour ma fille tous les jours, car je n'ai aucune épargne pour parer à un quelconque problème. La rentrée est là je ne suis même pas sure que je pourrais payer correctement sa scolarité.

Voilà maintenant près de 3 mois que nous sommes en retard sur le loyer. Je n'en peux plus. Toutes ces réalités sont difficiles a porter. J'ai peur de faire un AVC, tellement je suis stressé par mon quotidien, »lance -t-elle. Le DG, le dernier recours Aujourd’hui son souhait est que le Directeur général de la CNPS, répare l’injustice dont elle et ses camarades subissent en régularisant leur situation. «Le droit du travail, ne dit-il pas clairement qu'un contrat à durée déterminée à terme précis, devient un contrat à durée indéterminée lorsque passé son terme, il n'est stipulé nul part par écrit sa prolongation ou sa fin? » a-t-elle conclu.

Source : Koaci.com