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Société

Education nationale: Les écoles toujours fermées, le Coges fait des propositions

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Cela fait plus de deux semaines que l’école ivoirienne est paralysée. Des syndicats des enseignants du préscolaire, primaire, et du secondaire ont entamé une grève pour la révision de leur situation. Mais leurs différentes revendications, n’ont pas encore trouvé d’oreille attentive. Le gouvernement ivoirien n’entend pas se soumettre à leurs exigences. Conséquence, l'école reste encore fermée malgré l'appel de la ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle aux enseignants de reprendre les cours. « Dès le lundi (11 février 2019), les cours reprendront coûte que coûte. Que les enseignants qui ne veulent pas travailler laissent ceux qui veulent travailler vaquer à leurs occupations », avait-t-elle laissé entendre Kandia Camara.

Un message resté sans suite. Aucun enseignant n’a repris le chemin de l’école. Le constat est le même sur l’ensemble du territoire ivoirien. Les élèves sont encore à la maison.

Interrogé sur l'évolution de la situation, M. Assié Jean-Baptiste, secrétaire général national du Coges est gagné par l'incertitude. A l’en croire, les conseillers du Coges mettent tout en oeuvre pour la reprise des cours sur l’ensemble du territoire ivoirien. Ses camarades et lui travaillent pour que les partis antagonistes se retrouvent autour d’une table du dialogue pour trouver des solutions afin de sauver l’école. A cet effet, ils invitent toujours les différents le gouvernement et les syndicalistes à regarder l'avenir en péril des enfants.

Rappelons que les syndicats des enseignants réclament entre autres: la revalorisation des indemnités de logement des instituteurs et professeurs du secondaire; la suppression des cours de mercredi matin dans le primaire; le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires en Côte d’Ivoire, et la rémunération de la surveillance de ces examens ; le paiement des 500 000 francs Cfa par enseignant ex-contractuel au titre de ses émoluments non perçus de janvier 2014 à mai 2014, et l’intégration à la fonction publique des 97 d’entre eux radiés en 2014 pour fait de grève, ainsi que la suppression de l’emploi d’instituteurs adjoints. Du 20 au 22 novembre dernier, une grève avait été menée, sans succès, pour les mêmes revendications.

 
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