La vie a repris son cours normal à Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué) après deux jours de tension causée par une mutinerie des gardes pénitentiaires, a constaté l’AIP jeudi.
Les magasins, boutiques et autres officines ont rouvert au bonheur de la population. Les rues de la commune sont bondées de monde avec le passage à un rythme régulier des motos taxis et de voitures personnelles.
« Nous sommes contents, maintenant nous pouvons vendre nos marchandises sans problèmes », a lancé Béda Julie, vendeuse d’attiéké et de poissons frits. Le marché municipal connait également la même ambiance bruyante avec la présence des étables remplis de marchandises de tout genre.
« J’espère que le gouvernement va trouver une solution au problème des militaires pour que nous vendions tranquillement au marché », a fait savoir une vendeuse ayant gardé l’anonymat.
Depuis mardi, des éléments de la garde pénitentiaire ont dressé des barricades, empêchant la circulation des motos et véhicules , pour réclamer leur prise en compte dans les arriérés de primes pays aux soldats mutins. Le gouvernement a promis des solutions « dans les meilleurs délais » face à ce front sécuritaire, rappelle-t-on.
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