
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du réfugié, mercredi 20 juin 2018, la Côte d’Ivoire a encore fait montre de son « hospitalité légendaire » en faveur des réfugiés saluée par le représentant du Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR) en Côte d’Ivoire, Mohamed Askia Touré.
Selon le ministre ivoirien de la Justice et des droits de l’Homme, Sansan Kambilé, le gouvernement a pris en compte l’une des majeures préoccupations des réfugiés en Côte d’Ivoire, à savoir l’obtention de cartes d’identité et passeports biométriques.
Indiquant que le gouvernement ivoirien a de tout temps accordé un grand intérêt à la situation des réfugiés, le ministre a déclaré : « Je voudrais à cet égard rassurer les réfugiés, le HCR et tous nos partenaires que le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Intérieur et de la sécurité sont en discussion en vue de parvenir à l’établissement de cartes d’identité et de passeports biométriques pour les réfugiés.»
Cette annonce a été accueillie par les applaudissements des futurs bénéficiaires. Car bien avant le ministre, le représentant du collectif des réfugiés vivant en Côte d’Ivoire, Tony M’bayabo, a relevé les difficultés qu'ils rencontrent du fait de l’absence de la carte biométrique. Ils sont rejetés dans les banques, dans des structures étatiques qui ne reconnaissent pas leur carte de séjour, et sont incapables de voyager parce qu’on leur réclame des cartes d’identité et passeports biométriques. Une situation qui leur fait perdre des opportunités de travail.
Entre autres besoins exprimés par Tony M’bayabo, la possibilité pour les réfugiés de fréquenter dans les grandes écoles et universités publiques ivoiriennes, de même la prise d’une loi d’asile qui prendrait en compte les besoins des réfugiés.
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