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Afrique

Goma, Bukavu... Trois mois sous domination rebelle.

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Les résidents des régions contrôlées par le M23 ont exprimé leurs principales inquiétudes concernant les restrictions politiques et la répression de la liberté de manifestation. Kaganda Mulume-Oderhwa Doudou, qui occupe le poste de directeur scientifique au Centre de Recherches et d'Études sur les Conflits et la Paix dans la Région des Grands Lacs (CRECOPAX-GL), se trouve actuellement à Bukavu où il dépeint l'état des choses dans sa province.
D'après ses dires, « ceux qui se livrent à des actions contraires aux désirs de l’AFC-M23 sont victimes d'une certaine violence ». Il met aussi l'accent sur « la continuité de la violence en milieu urbain, bien qu'on note parfois une petite progression du niveau de sécurité ».

Samy Jean Takimbula, président par intérim de la société civile du Sud-Kivu, partage également cette évaluation sécuritaire.De nombreuses régions sanitaires sont touchées par diverses épidémies telles que la rougeole, le mpox ou le choléra. Toutefois, il prévient que la situation sanitaire s'est détériorée de manière préoccupante depuis l'installation du M23 dans la province, et souligne l'importance d'une collaboration entre les autorités et les ONG pour instaurer des programmes de développement économique et social destinés à améliorer la qualité de vie des habitants.

Outre les préoccupations de sécurité et de santé, c'est la conjoncture économique qui a un impact significatif sur les communautés. Suite à l'acquisition de Goma, le gouvernement central a ordonné la fermeture de toutes les banques, entraînant une suffocation financière dans les régions occupées.Des pourparlers bloqués.
Dieudonné Mushagalusa, à la tête du groupe d'experts de la société civile, souhaite que les négociations actuelles entre Kinshasa et l'AFC-M23, dont certaines se déroulent à Doha, incitent les dirigeants à repenser cette décision.

« Pourquoi faut-il sacrifier la population ? » Pourquoi l'enlever ? Si des rencontres politiques sont nécessaires, il est essentiel de garantir à la population la possibilité de vivre et d'accéder à ses fonds. « C'est son argent, rien ne justifie qu'on lui refuse l'accès alors qu'elle n'a rien fait de mal », déclare l'expert congolais.Les habitants nourrissent aujourd'hui l'espoir que les négociations de Doha et la participation des États-Unis permettront un potentiel rétablissement de la paix dans la partie est du pays.
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