
D’après Les Échos, qui relaye cette affaire dans son édition de ce jeudi, les victimes présumées, qui ne se connaîtraient pas, auraient décrit le même scénario : «une soirée en discothèque, un réveil à l’appartement d’un homme lié au milieu de la nuit milanaise, accompagné d’un trou de mémoire et d’un état d’étourdissement inhabituel».
Ces éléments menaient vers le Sénégalais. En effet, renseigne Les Échos, le mis en cause travaille dans des discothèques, entre Brera et Garibaldi, et une perquisition de son appartement «a permis de découvrir environ 300 grammes de GBL (gamma-Butyrolactone)».
Cette substance est «communément appelée ‘drogue du viol’, rappelle le journal. [Elle] est connue pour ses effets puissants de sédation, de désinhibition et d’amnésie. Elle est souvent utilisée à l’insu des victimes pour faciliter des agressions sexuelles».
«Notre compatriote est désormais en garde à vue, informe Les Échos. Il est poursuivi pour violences sexuelles aggravées à deux reprises ainsi que détention de substances utilisées pour altérer la volonté d’autrui. Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si d’autres victimes existent en raison de son rôle fréquent dans les discothèques de Milan.»
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