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Rapatriement forcé des réfugiés burundais

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Rapatriement forcé des réfugiés burundais

Des milliers de réfugiés burundais en Tanzanie et en Ouganda font l'objet de pressions visant à les inciter à rentrer dans leur pays selon Amnesty international.

Dans son rapport intitulé « se soumettre ou fuir » publié vendredi, Amnesty international indique que de milliers de réfugiés burundais risquent d'être tués, violés ou plus généralement torturés en retournant dans leur pays.

Selon le rapport, deux pays d'Afrique de l'Est, la Tanzanie et l'Ouganda ont décidé de ne plus accorder automatiquement le statut de réfugié aux demandeurs d'asile burundais qui ont fui la répression et l'insécurité.

Amnesty note que lors d'une visite en juillet en Tanzanie, le premier effectué à l'étranger depuis deux ans, le président burundais Pierre Nkurunziza avait appelé les plus de 240 000 réfugiés présents dans ce pays à rentrer chez eux.

Ce message avait été relayé par le président tanzanien, John Magufuli et par d'autres hauts responsables burundais dans les camps de réfugiés situés en Ouganda.

« Alors que le gouvernement du Burundi affirme que tout va bien et incite les réfugiés à rentrer chez eux, les Burundais continuent de fuir leur pays face à la répression et à l'insécurité », a déclaré Rachel Nicholson, chercheuse d'Amnesty International spécialiste du Burundi.

Pour elle, « la situation au Burundi n'est pas redevenue normale et les efforts du gouvernement à nier que des atteintes atroces aux droits humains sont encore commises dans le pays ne doivent tromper personne. »

Le rapport de l'Ong de défense des droits humains est basé sur les témoignages de 129 Burundais réfugiés en Tanzanie (en juin 2016) et en Ouganda (en juillet 2017), qui ont dit avoir quitté le Burundi en raison de l'insécurité et de la répression exercée par les Imbonerakure, la police, les services de renseignements (SNR) et l'armée.

Il a été publié vendredi, le jour même où le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a renouvelé le mandat de la Commission d'enquête sur le Burundi qui, début septembre, elle disait disposer d'éléments convaincants, laissant penser que des crimes contre l'humanité avaient été commis dans ce pays.

 
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