
Une trentaine de leaders communautaires et membres de la plateforme locale de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) à Doropo ont récemment suivi un atelier de renforcement de capacités. Organisé du 10 au 12 juin 2025 à la sous-préfecture, cet événement a eu lieu en présence du préfet Tohoury Paulin-Martial Okou.
Cet atelier, initié par le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant en partenariat avec le centre social de Doropo, s'inscrit dans le cadre du Programme national de lutte contre les VBG, avec le soutien financier du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Son objectif était de fournir aux participants les outils nécessaires pour une prise en charge complète des victimes et de renforcer leur capacité à promouvoir l'égalité des sexes.
Selon Camara Kogochou, sous-directeur du programme, la formation a couvert plusieurs aspects essentiels : la prise en charge multisectorielle des victimes, les procédures judiciaires, le fonctionnement de la plateforme locale, ainsi que les principes
L'atelier a également sensibilisé les leaders communautaires à des problèmes majeurs tels que les mutilations génitales féminines, les mariages précoces et la prévention de la fistule obstétricale, un problème encore très présent dans la région.
À la fin des travaux, les participants ont signé un engagement solennel à la préfecture de Doropo, affirmant leur détermination à dénoncer les cas de VBG et à œuvrer pour le changement.
Zokou Raphaëlla, directrice régionale de la Femme du Bounkani, présente à la cérémonie de clôture, a encouragé les communautés à briser le silence. "Unissons nos efforts pour aider les victimes et évitons les arrangements à l'amiable", a-t-elle déclaré.
Le sous-préfet Douyéri Silué, représentant le préfet, a salué cette initiative et a réaffirmé le soutien des autorités à toutes les actions visant à éliminer la violence et à améliorer les conditions de vie des populations.
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