
L'AFC/M23 a ordonné un retrait suite à son ultimatum, demandant le retrait instantané de la SADC des territoires qu'il contrôle. L'action a été menée en toute discrétion par la Grande Barrière, le principal point de passage entre la RDC et le Rwanda.
Des effets militaires délaissés.
D'après des rapports, environ sept camions chargés de matériel militaire ont été remarqués, escortés par des véhicules légers. Certains matériels appartenant aux FARDC ont été laissés sur les lieux. Ce seraient ensuite les rebelles de l'AFC/M23 qui les auraient récupérés.Ce départ constitue une défaite pour les FARDC et leurs alliés. À présent, le M23 a la maîtrise de Goma ainsi que de diverses régions du Nord-Kivu.
Une tâche régionale controversée
En 2023, la SADC avait mobilisé ses effectifs en soutien à l'armée congolaise dans sa lutte contre le M23 et divers autres groupes armés. Elle intégrait des unités sud-africaines, tanzaniennes et malawites.
Depuis que le M23 a conquis Goma à la fin de janvier, les reproches envers la SADC se sont multipliés. La rébellion l'accusait d'orchestrer des offensives conjointes avec les FARDC.
La séparation avec le M23
Le M23 a accusé, le 12 avril, des attaques planifiées en collaboration avec la SADC, qu'il considérait en contradiction avec les promesses établies lors d'une rencontre en mars. Cette rupture a conclu tout arrangement avec la mission régionale.
Le retrait des forces a également mis en pause plusieurs projets. Notamment la réhabilitation de l'aéroport de Goma. Le M23 déclare désormais son intention de prendre en charge seul les travaux.
Le M23 a accusé, le 12 avril, des attaques planifiées en collaboration avec la SADC, qu'il considérait en contradiction avec les promesses établies lors d'une rencontre en mars. Cette rupture a conclu tout arrangement avec la mission régionale.
Le retrait des forces a également mis en pause plusieurs projets. Notamment la réhabilitation de l'aéroport de Goma. Le M23 déclare désormais son intention de prendre en charge seul les travaux.
La fonction du Rwanda
Le Rwanda a affirmé sa participation au processus de désengagement. Olivier J.P. Nduhungirehe, le ministre rwandais des Affaires étrangères, a fait une déclaration sur X :
« Le Rwanda garantit la sécurité et l'accompagnement des convois de troupes et d'équipements du SAMIDRC vers la Tanzanie. » Leur présence a constamment ajouté une couche de complexité au conflit. « Le retrait constitue un progrès pour le processus de paix. »
Le retrait des forces de la SADC change la donne. Le M23 consolide son autorité et le conflit acquiert une portée encore plus régionale. Malgré ce retrait qualifié d'acte d'apaisement, la paix semble toujours éloignée.
Le Rwanda a affirmé sa participation au processus de désengagement. Olivier J.P. Nduhungirehe, le ministre rwandais des Affaires étrangères, a fait une déclaration sur X :
« Le Rwanda garantit la sécurité et l'accompagnement des convois de troupes et d'équipements du SAMIDRC vers la Tanzanie. » Leur présence a constamment ajouté une couche de complexité au conflit. « Le retrait constitue un progrès pour le processus de paix. »
Le retrait des forces de la SADC change la donne. Le M23 consolide son autorité et le conflit acquiert une portée encore plus régionale. Malgré ce retrait qualifié d'acte d'apaisement, la paix semble toujours éloignée.
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