
D'après le récit de L'Observateur, la victime présumée vivait chez son frère, locataire chez l'accusé, et travaillait comme femme de ménage. Elle a désigné S. Diop comme l’auteur de sa grossesse, affirmant qu’il l’agressait sexuellement à plusieurs reprises, notamment en l’absence de son frère.
Lorsque la victime lui a annoncé qu’elle était enceinte, S. Diop lui a demandé d’interrompre sa grossesse, ce qu’elle a refusé. Elle a informé son frère, qui a confronté l’accusé, et l’affaire a été portée devant la police.
Pendant l’enquête, poursuit la même source, la victime a maintenu ses accusations, détaillant comment l’accusé la forçait à des rapports sexuels, parfois dans la chambre ou dans les toilettes, et qu’il lui avait exigé un avortement après qu’elle lui ait annoncé sa grossesse.
Cependant, relève le quotidien du Groupe futurs médias (Gfm), la victime présumée est décédée, avant que l’affaire n’atteigne le tribunal, rendant son témoignage impossible au moment du procès.
Lors de l’audience, S. Diop a nié toutes les accusations, arguant que la jeune fille avait d’abord déclaré que l’auteur de sa grossesse était une personne vivant à Dakar, avant de revenir sur ses propos pour l’accuser. Selon lui, après son refus de reconnaître les faits, elle l’avait menacé de tout révéler à sa femme et son frère l’avait ensuite incité à accepter les accusations.
Le procureur, n’ayant pas de preuves matérielles pour étayer les accusations, a requis l’acquittement de S. Diop au bénéfice du doute. Le juge a suivi les réquisitions du maître des poursuites, signale le titre de Gfm.
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