La Corée du Sud entame lundi des exercices militaires destinés à répéter sur deux jours des scénarios de défense des îles Dokdo, au large de ses côtes orientales, contre une improbable attaque japonaise.
Depuis la fin du règne colonial japonais sur la péninsule coréenne, Séoul contrôle ces îles de la mer du Japon (mer de l'Est) sous l'appellation Dokdo.
Elles sont revendiquées sous le nom de Takeshima par Tokyo, qui accuse la Corée du Sud de les occuper illégalement.
Ces manoeuvres sont organisées alors que le président américain Donald Trump vient d'annoncer la fin des exercices conjoints avec la Corée du Sud visant à combattre les menaces venues de Corée du Nord, les qualifiant lui-même de coûteux et "très provocateurs".
Le Japon a "fermement protesté" contre les manoeuvres sud-coréennes, les jugeant "absolument inacceptables, tout à fait déplorables", et a exigé leur suspension.
Des exercices semblables depuis 1986
Une attaque japonaise n'est guère vraisemblable mais la Corée du Sud organise ce type d'exercices deux fois par an depuis 1986.
"L'exercice de défense Dokdo est un exercice de routine destiné à empêcher une invasion par des forces extérieures", a déclaré Choi Hyun-soo, une porte-parole du ministère de la Défense.
Ces manoeuvres d'ampleur très limitée comparé aux exercices américano-sud-coréens suspendus, mobilisent six bâtiments de guerre et sept avions. Une unité de marines doit également être déployée sur ces îlots rocheux, où habitent une quarantaine de personnes, principalement des policiers.
Les relations entre la Corée du Sud et le Japon, tous deux alliés des Etats-Unis, des démocraties et des économies de marché, sont ternies par des contentieux historiques et territoriaux.
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