Lyse’K (artiste-chanteuse) : « J’ai été conquise par la Côte d’Ivoire »

Lyse’K, artiste-chanteuse d’origine camerounaise résidant en France, séjourne pour la première fois en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien accordé à Ivoirematin.com, elle dévoile ses différentes œuvres et lève un coin de voile sur les raisons de sa présence à Abidjan.

Bonjour Lyse’K, pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs ?

Bonjour Ivoirematin.com et très chers lecteurs, mes fans et futurs fans. Je suis Lyse’K, auteure compositrice interprète. J’ai fait pas mal de titre, pas mal d’album. Je suis  à mon 3e opus. J’ai fait mon premier album il y a une dizaine d’année. Je l’ai sorti au Cameroun et a été très bien apprécié. On peut dire un tout petit succès. Mais je suis quelqu’un de très perfectionniste et donc j’ai voulu améliorer ce que j’ai fait au préalable. Je suis alors venu en 2009 avec l’album « Ma bonne étoile » arrangé par Frédéric Wurtz, qui n’est plus à présenter. J’ai fait participer des artistes tels que Jocelyne Labylle, Patson et Princess Lover. C’est un album varié avec la participation d’artistes que j’aime particulièrement. Il y a d’autres aussi que j’aime mais les programmes ne convergeaient pas. J’ai donc travaillé avec ceux qui étaient disponibles à ce moment là.

« Baby oh » est votre dernier bébé, pourquoi avez-vous choisi le style Naija alors qu’on vous connait plus dans le registre du zouk ?

Oui, c’est sûr que mon album est majoritairement Zouk, mais si on regarde bien, on verra qu’il y a aussi du R&B, de l’acoustique et cette chanson intitulée « Mario » qui n’est pas du zouk mais une chanson d’ambiance, une chanson festive. Voilà, en gros je suis une artiste éclectique. J’ai cette chance de pouvoir toucher à tous les registres et je ne m’en prive pas.

Pourquoi le titre « Baby oh » et qu’est-ce que vous dites exactement dans cette chanson ?

« Baby oh » je m’adresse à un homme et également à toutes les femmes qui ont un homme. Je dis particulièrement aux hommes, quand tu as une femme, il faut savoir l’entretenir et rester avec elle. Parfois c’est très difficile pour une femme d’avoir un homme qui plaît. Le problème est que l’homme peut aimer sa compagne, mais ne se rend toujours pas compte qu’il dit des choses ou pose des actes qui frustrent et peuvent la pousser à partir. Il ne faut pas attendre qu’elle parte et regretter par la suite parce qu’on se rend compte qu’on avait une perle à côté de soi.

Vous séjournez depuis quelques jours à Abidjan, la capitale ivoirienne. On image bien que ce n’est pas uniquement pour promouvoir cet album ?

La musique c’est ma passion, c’est mon métier, ça c’est sûr. Alors je suis à Abidjan pour la musique et pour autres choses aussi, mais beaucoup plus pour la musique. Concernant la musique, je suis donc venu pour faire découvrir mes œuvres. Je ne suis jamais venu en Côte d’Ivoire et j’ai été très surprise de l’accueil. Il y a beaucoup de chaleur humaine et je suis vraiment touché. Je pense donc à ne pas seulement revenir mais aussi à venir m’y installer pourquoi pas !

Peut-on avoir une idée de votre prochain opus ?

Le prochain album est une surprise, mais je vais le dévoiler un tout petit peu. Je suis en train de faire un titre avec David Tayaurault, un titre qui commence à plaire. Les personnes qui écoutent sont déjà…je n’en dis pas plus. De toute façon David Tayaurault et moi nous sommes à fond là-dessus et ça va bientôt sortir. Il y a aussi des collaborations qui sont à venir… c’est une surprise, je ne vais pas tout dévoiler comme ça.

C’est vrai que vous ne voulez pas tout dévoiler mais vous êtes dans le pays du coupé décalé et du zouglou. Est-ce qu’il faut s’attendre à des collaborations avec des artistes qui excellent dans ces deux registres ?

Comme je l’ai dit, moi je fais tout. Il y a donc une possibilité qu’il y ait du coupé décalé. Déjà Patson et moi on aimerait faire le clip du titre sur lequel nous avons collaborés en Côte d’Ivoire. On aurait pu faire le clip en France mais on veut plus de chaleur, la chaleur d’Abidjan. C’est le titre « Mario » qui n’est pas très connu en Côte d’Ivoire. Il y a déjà cette collaboration et une autre à venir avec un autre artiste ivoirien.

Avec quel artiste ivoirien rêvez-vous collaborer ?

Il n’y a pas d’artiste que je peux citer parce que les artistes ivoiriens sont bourrés de talents. A savoir Dj Arafat et tous les autres. En tous cas il n’y a pas mal. Si ça ne dépendait que de moi j’aurais souhaité faire un duo avec toutes les personnes. Maintenant en fonction de la chanson il y a des choix à faire. On est encore en train de voir.

Qu’est-ce qui vous a marqué dès votre arrivée en Côte d’Ivoire ?

J’ai été conquise, j’ai été bluffée et je ne savais pas qu’il y avait aussi des mets succulents ici. J’ai mangé le foutou de banane, le foutou d’igname et surtout l’attiéké avec le bon poisson frit. La preuve j’ai mangé ça deux jours de suite. C’est trop bon et on a même pas besoin de fourchettes et de cuillères qui nous encombre tout ça. Tu prends seulement ta main et le tour est joué. Il y a ensuite de très belles femmes ici, elles sont coquettes et vous n’avez rien à envier aux autres. En plus la Côte d’Ivoire est un très beau pays.

Lyse’K est-elle un cœur à prendre ?

Lyse’K n’est pas un cœur à prendre. Je suis déjà prise. Je ne suis pas encore mariée mais je suis déjà prise. D’ailleurs il a intérêt à se dépêcher parce que les Ivoiriens sont à l’affût. Il n’aime pas qu’on parle trop de lui mais c’est quelqu’un qui est dans le milieu de la musique et qui chante aussi très bien. Cependant ce n’est pas son métier. Il fait du Jazz à la base mais ce n’est pas son métier.

Quelle est votre vision du mariage ?

Ça c’est une très bonne question ! Je trouve que le mariage c’est très bien. Quand on rencontre l’âme sœur il faut conclure avec le mariage. J’aime bien assister à des mariages et d’ailleurs j’ai fait un album « Ton pied mon pied » qui était très prisé. D’ailleurs, il y a de nombreux couples qui se marient et qui ouvre le bal avec cette musique. Certains m’ont même écrit sur facebook pour souhaiter ma présence. Je parle justement de tout ce qui fait le mariage, ton pied mon pied, partout où tu pars je serai là pour t’épauler, quel que soit la difficulté. C’est cela le mariage. Quand on se marie c’est qu’on a choisi de se mettre ensemble. Dans tous les cas il y aura des difficultés et de bonnes surprises. Il faut donc se préparer à tout ça. C’est pourquoi pour moi le mariage ce n’est pas la robe seulement, c’est surtout dans la tête et beaucoup de tolérance. Il faut savoir faire des concessions et savoir pardonner.

Votre mot de la fin ?

Je veux tout simplement profiter de l’occasion  pour dire merci à Ivoirematin.com et saluer tous vos lecteurs qui je l’espère sauront m’adopter.

Interview réalisée par Pierre-Ephèse Kouamé