The Voice Afrique : les graves erreurs des candidats dans le choix des coachs

Depuis le 15 octobre 2016, l’émission The Voice Afrique a démarré sur la chaîne Voxafrica. Les talents sélectionnés lors des castings dans 17 pays de l’Ouest et l’Afrique Centrale sont en compétition devant un jury de quatre musiciens mondialement connus. Un fait crève les yeux dans cette première édition de The Voice Afrique. A côté de la compétition entre les sélectionnés, celle des membres du jury est remarquée par le public.

Qui des coachs Lokoua Kanza, Charlotte Dipanda, Singuila et A’salfo va avoir le plus de talents dans son écurie ? Pour l’instant, après cinq épisodes, c’est Lokoua Kanza qui mène le bal avec 11 talents dans son groupe. Il est le préféré de la plupart des plus belles voix de ce concours qui ont vu les coachs se retourner. Il est vrai que la personnalité de Lokua Kanza s’impose dans ce jury, ce que les trois autres ont d’ailleurs reconnu en lui vouant un certain respect qui frise une sous-estimation de leur talent. Cela est beaucoup vu au niveau d’A’salfo qui se montre un peu hésitant à se décider. La plupart du temps, il a suivi les autres en se retournant après, quand bien même il avait eu le bon flair. Les candidats qui ont vu tous les quatre coachs se retourner pour eux ont rarement choisi.

Ceux qui ont la voix douce ont voulu être dans le groupe de Kanza et Dipanda, tandis que ceux au style hip-hop ont préféré Singuila. A’salfo est allé plus vers les membres de son groupe qu’ils ne l’ont choisi eux-mêmes. Et c’est là que les talents commettent une grave erreur. Se laissant emporter par leur fanatisme pour les coachs et le rêve que ces derniers leur vendent, ils les choisissent presqu’à l’aveuglette. Ils oublient qu’après cette étape, ils seront confrontés à une compétition au sein des groupes où la plus belle des belles voix iront en finale.

En se regroupant toutes dans les écuries de Kanza,et Dipanda surtout, les plus belles voix de The Voice Africa se donnent moins de chance de parvenir en finale. Or, elles auraient plus de chance d’être dans le carré d’As si elles se répartissent dans tous les groupes, au milieu des voix qui n’ont pas fait l’unanimité des membres du jury, et qui se concentrent surtout chez A’salfo. Car dit-on, au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Dans le cas contraire, on pourrait avoir une finale de bas niveau.

César DJEDJE MEL