
Au Mali, la tension monte. Partis politiques, syndicats, associations civiles et figures engagées unissent leur voix. Ensemble, ils disent non à la junte militaire au pouvoir à Bamako. Leur message est clair : “Nous ne reconnaissons aucun président ni aucun mandat qui ne vient pas d’élections libres et démocratiques.”
Ultimatum lancé : “Ni an laara, an saara !”
(“Si on dort, on est mort”)
C’est le cri d’alerte lancé par les forces politiques maliennes. Dans une déclaration commune datée du 3 mai 2025, elles dénoncent fermement toute tentative de verrouiller la vie politique du pays. Elles s’opposent à un régime autoritaire imposé sans le vote du peuple.
Des violations inacceptables
Pour ces acteurs de la société, interdire les activités politiques, dissoudre les partis ou manipuler l’administration sont des atteintes graves à la Constitution et à la Charte de la Transition.
Ils exigent :
- Le retour à l’ordre constitutionnel avant le 31 décembre 2025
- Un calendrier électoral clair et accepté par tous
Une administration au service du peuple, pas d’un régime
La déclaration dénonce l’usage abusif des institutions publiques par les autorités militaires.
« L’administration doit rester neutre, au service de tous les Maliens », rappellent les signataires. Ils mettent en garde les fonctionnaires contre toute complicité dans la répression ou la manipulation des lois.
Non à la politique réservée aux riches
La classe politique rejette aussi l’idée d’imposer une caution financière pour créer un parti.
« Cela viole le principe d’égalité entre citoyens. La démocratie ne doit pas être une affaire d’argent ! »
Appel à l’unité et à l’action
Les signataires appellent à une mobilisation nationale : partis, syndicats, magistrats, étudiants, chefs religieux et traditionnels.
Ils prévoient aussi de saisir la justice pour annuler tous les actes contraires à la Constitution. Ils demandent aux juges de rester fermes et indépendants.
Libertés pour tous
La déclaration exige :
- La libération immédiate des prisonniers d’opinion
- Le retour des exilés politiques, sans condition
Un avertissement à ne pas ignorer
Les signataires alertent : sans démocratie ni dialogue, le pays court à l’instabilité. Ils rejettent les résultats de la récente “consultation des forces vives”, jugée sans légitimité.
Dernier mot : liberté et résistance
La déclaration se conclut sur une note forte :
“L’Histoire ne pardonnera pas ceux qui veulent étouffer nos libertés. Ni an laara, an saara !”
La classe politique malienne promet de continuer le combat pour la démocratie. Elle ne lâchera rien.
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