
Le phénomène des grossesses en milieu scolaire en Côte d'Ivoire est en baisse notable. Pour l'année scolaire 2024-2025, le nombre de cas est passé à 4 266, contre 6 681 en 2022-2023, ce qui représente une diminution de 36,5%.
Ce succès est le fruit d'une stratégie rigoureuse et multisectorielle mise en œuvre par le Ministère de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation (MENA), sous la direction de la ministre Mariatou Koné, et avec l'appui de ses partenaires.
Malgré cette amélioration encourageante, l'objectif du ministère reste ambitieux : atteindre zéro grossesse en cours de scolarité. Pour ce faire, le MENA a développé une méthodologie scientifique pour la gestion de ce phénomène, incluant l'élaboration de questionnaires, la mise à jour des bases de données, et la formation des coordinateurs statistiques et des responsables de la mutualité dans les directions régionales et inspections. La collecte de données se fait en continu auprès des élèves, enseignants et personnel d'encadrement, assurant ainsi une information précise et fiable.
Il est important de noter que les filles enceintes ne sont pas exclues du système scolaire ; elles bénéficient d'un report de scolarité qui leur permet de réintégrer l'école après l'accouchement.
Divers acteurs, comme le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), saluent les efforts du gouvernement et insistent sur la nécessité d'une collaboration étroite pour garantir l'exactitude des données et l'efficacité des actions menées. Des organisations non gouvernementales (ONG) et d'autres partenaires continuent également de sensibiliser les jeunes filles et de proposer des solutions pour lutter contre les grossesses précoces.
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