Un espace de dialogue numérique pour l'Afrique
Selon Gilles Thierry Beugré, directeur général de l'Ansut, cet espace virtuel permettra à l'Afrique de « parler d’une seule voix ». Il servira de plateforme pour partager les politiques, les projets et les résultats, et pour mesurer l'impact concret des actions sur les communautés.
M. Beugré a insisté sur l'importance de faire du numérique un droit fondamental, afin que la distance ne soit plus un obstacle au développement.
Réduire le déficit de connectivité
Malgré les progrès, l'accès à internet en Afrique reste un défi. John Omo, secrétaire général de l'UAT, a souligné que seulement 43 % de la population africaine a accès à internet (principalement via le mobile), contre une moyenne mondiale de 67 %. Plus alarmant encore, seulement 7 % de la population a un accès régulier, avec de fortes disparités dans les zones rurales.
Face à cette situation, il a appelé les acteurs du secteur à redoubler d'efforts pour améliorer la connectivité et à investir dans la cybersécurité pour lutter contre la cybercriminalité croissante.
Le numérique, une question de justice sociale
Philippe Goagba, représentant de la GSMA, a ajouté que l'accès au numérique est une question de justice sociale. Il a plaidé pour un accès élargi à la connectivité, indispensable pour un développement inclusif. Cet accord s'inscrit dans la continuité de l'atelier régional sur le Service universel des télécommunications (Sutel 2025), qui se tenait en marge de la Conférence mondiale de développement des télécommunications (CMDT-2025).
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