Nouveau rebondissement dans le processus électoral à la Fédération ivoirienne de Football (FIF).
Dans un courrier daté du 8 mars 2022, le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football a annoncé la suspension de ce processus entamé le 5 mars dernier. Cette décision pourrait-elle hypothéquer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en terre ivoirienne ? Grosse interrogation.
On croyait le football ivoirien enfin sorti de l’auberge, mais que non. Les récents rebondissements dans la crise à la Fédération ivoirienne de football (FIF) viennent rallonger le chemin déjà tortueux qui mène à l’élection du président de la FIF. Pourtant, l’assemblée générale extraordinaire de l’institution tenue les 25 et 26 février 2022 avait connu un ‘’franc succès’’.
À la grande majorité, les dirigeants de clubs ont convenu et validé des statuts et le code électoral devant s’achever par l’élection du nouveau président de la FIF, le 23 mars prochain à Yamoussoukro.
Mais seulement six jours après, tout le processus est remis en cause. De façon conjointe, la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football associé (FIFA) rejettent les décisions des membres actifs de la FIF, font reporter l’élection du 23 mars, et appellent à une nouvelle AG qui doit se conformer à leurs décisions .
Ce nouveau rebondissement peut-il avoir un impact sur le rendez-vous de la 34e édition de la CAN en Côte d’Ivoire ?
Pour certains observateurs ivoiriens, la décision de suspendre le processus électoral est une pilule difficile à avaler.
« Le report de l’élection à la FIF vient encore rallonger la situation difficile que vit le football ivoirien. On avait cru pouvoir en finir avec l’élection du nouveau président. Il est évident que les clubs perçoivent mal cette nouvelle injonction de la FIFA et de la CAF qui démontre clairement que ces deux instances ont un agenda bien caché. C’est déplorable », se désole Moïse N’guessan, un journaliste sportif au quotidien ‘’L’Expression’’ joint par 7info.
Pour ce qui est de l’incidence de la suspension du processus électoral à la FIF sur la tenue de la CAN 2023, le journaliste ivoirien se veut rassurant.
« Pour ce qui est de la Can 2023, je ne crois pas qu’elle soit menacée puisque les clubs vont éviter de tomber dans le piège de sanctions pour éviter aussi à la Côte-d’Ivoire de payer cash leur entêtement. Je crois que les membres actifs l’ont bien compris. Ils feront certainement le nécessaire pour que tous les candidats partent à l’élection, maintenant la vérité sera le verdict des urnes », analyse-t-il.
En attendant d’apporter une correction à l’article querellé comme demandé par la FIFA et la CAF, le football ivoirien replonge dans un autre engrenage.
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