
Ce samedi, Faure Gnassingbé a prêté serment comme président du Conseil, un nouveau poste créé par la récente réforme de la Constitution togolaise. Cette cérémonie marque un tournant important pour le pays, qui entre dans une nouvelle ère politique.
Le chef du parti UNIR, majoritaire à l’Assemblée nationale avec 108 sièges sur 113, a été désigné plus tôt dans la journée lors d’une séance plénière. Le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sévon-Tépé Adedze, a validé cette désignation et saisi la Cour constitutionnelle pour organiser la prestation de serment.
La cérémonie s’est tenue à Lomé, devant la Cour constitutionnelle, en présence de responsables politiques, de diplomates, de militaires et de nombreuses personnalités. Faure Gnassingbé a juré de respecter la Constitution, de servir le peuple avec loyauté, et de défendre la paix, l’unité nationale et les droits humains.
Avec cette réforme, le Togo change de système politique. La nouvelle Constitution, promulguée le 6 mai 2024, instaure un régime parlementaire. Le président du Conseil détient désormais l’essentiel du pouvoir exécutif : il dirige le gouvernement et les forces armées. Le président de la République conserve un rôle principalement symbolique.
Ce changement est présenté comme une modernisation du système politique. Mais l’opposition y voit une stratégie pour maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir, lui qui dirige le pays depuis 2005.
Quoi qu’il en soit, cette investiture ouvre une nouvelle phase dans l’histoire du Togo, avec l’espoir d’une gouvernance plus équilibrée et démocratique.
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