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Faits Divers

Daloa : ne voulant pas être la risée de son entourage Un homme assassine la femme handicapée qu'il a enceintée

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Zongo Yembi dit Daniel, 59 ans, et Diarrassouba Karim, 36 ans, étaient à la barre du tribunal de 1re instance de Daloa, en son audience du 30 mai 2019. Les deux hommes, planteurs à Wandaguhé, village situé à environ 7 km de la ville de Daloa, sont accusés d'assassinat. Mais de quoi retourne exactement cette affaire ?

Nos sources signifient, en effet, que Zongo Yembi entretient dans cette bourgade, des relations sexuelles avec T. Kadidjatou, une jeune dame de 29 ans. Une femme dont aucun homme ne veut dans le village. Car, pour eux, ce serait une honte d'entretenir des relations en dessous de la culotte avec elle.

Mais pourquoi ? Parce que tout simplement, elle se traîne quasiment au sol, du fait de son infirmité des deux membres inférieurs. Mais pour le seul Zongo Yembi, il faut tout simplement appliquer l'adage qui dit que « l'on n'a pas besoin de l'eau chaude pour éteindre le feu ». Ainsi, tout tranquillement, dans Wandaguhé, c'est lui qui « fouille dans les entrailles » de la jeune handicapée. Toutefois, il ne le fait pas au grand jour, de peur d'essuyer les railleries des autres.

On en est là, quand un bon moment plus tard, on voit la jeune Kadidjatou traîner une grossesse. Tout le monde est ahuri dans le village. Au cours de leurs causeries, les hommes de la bourgade ne se privent pas d'en rire. Et on les entend souvent dire : « Mais qui est ce malade qui peut se permettre d'avoir des relations sexuelles avec cette handicapée, au point même de l'engrosser ?». Et de poursuivre : « Mais si on démasque l'auteur de cette grossesse, on va se moquer de lui pas comme jamais. Parce qu'il fait la honte des hommes... ».

Mais pour certainement brouiller les pistes, Zongo Yembi est au nombre de ces gars animant les débats sans scrupules de cette raillerie. On le voit même se tordre de rire, tout en se montrant le plus véhément à l'égard de cet « inconnu » qui a « limé » la fille handicapée. En clair, il n'entend pas du tout que l'on sache qu'il est le fameux « metteur enceinte ». Entre-temps, la grossesse poursuit son évolution et est à quatre (4) mois désormais.

Dans le même temps, quand Zongo Yembi se retrouve tout seul chez lui, il est malheureux. Malheureux de savoir que bientôt, tout le monde va découvrir la vérité. Vu que forcément, Kadidjatou va livrer le nom du père du bébé qu'elle porte. Non, pour le planteur, pas question que cela arrive. Cette honte, il ne veut pas l'essuyer. Et pour cela, la pauvre handicapée doit disparaître. Elle doit se taire à jamais. Au nom de l'honneur…

Le plan de liquidation de la pauvre femme, il le concocte tranquillement. Celui-ci ficelé, il faut à présent passer à l'action.

De ce fait, il se rend au domicile de son compatriote Diarrassouba Karim, et lui emprunte son fusil de calibre 12, tout en lui signifiant, qu'il se rend à une partie de chasse.

Mais au lieu d'une partie de chasse, il se rend discrètement chez Kadidjatou qu'il surprend dans sa chambre. Et sans pitié, il la met en joue et fait feu, vidant la décharge de chevrotines dans la tête de la pauvre femme, qu'il abat ainsi sur le champ. Après le forfait, il abandonne l'arme du crime sur les lieux et file chez lui en courant.

Mais le coup de feu qui vient de retentir dans le village, attire l’attention de tous. Et sans aucun mal, le lieu d'où le coup de feu est parti, est localisé. C'est ainsi que l'on découvre le corps sans vie et dans le sang, de la pauvre jeune femme handicapée. La scène est insoutenable, avec les morceaux de cervelle de la défunte éparpillés un peu partout, au sol et sur les murs de la pièce. C'est dire que le tir lui a explosé la tête. L'émotion face à ce crime, est vive dans le village.

Mais qui a tué Kadidjatou et pourquoi ? C'est la question que l'on se pose. Dans cette ambiance de vive émotion, le chef du village alerte Kouassi Valentin, le commandant de la brigade-ville de gendarmerie de Daloa. Ce dernier se déporte sur les lieux en compagnie de certains de ses éléments.

Et au cours de leur constat d'usage, les gendarmes saisissent l'arme du crime abandonnée sur place. Un fusil que les habitants n'ont aucun mal à identifier comme étant celui de Diarrassouba Karim.

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