
Durant quatre jours, des opérateurs économiques de Bordeaux échangeront avec des entreprises membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci), dans le cadre d’un partenariat durable, selon Robert Dulery, président du Club entreprises Bordeaux-Afrique (Cbsoa). Qui conduit la délégation d’une vingtaine de chefs d’entreprises membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux, du Cbsoa.
Pour le vice-président de la Cci-Ci, Maguiraga Bakary, l’intérêt particulier des opérateurs économiques français à la Côte d’Ivoire témoigne des liens très forts qui unissent la Côte d’Ivoire et la France, mais surtout des liens qui existent entre son institution et la Chambre de commerce sœur de la ville de Bordeaux. « La présente mission, à la différence des précédentes, aura la spécificité d’être basée essentiellement sur des rendez-vous en entreprise préalablement établis et qui se dérouleront jusqu’au 13 avril 2017, date de départ de nos hôtes ».
Il a rappelé les performances économiques réalisées par la Côte d’Ivoire (une croissance moyenne de 9% du Pib), soutenues par une stratégie nationale de développement. Mais, avoue-t-il, si des résultats sont déjà visibles à Abidjan, "il existe de formidables opportunités d'investissements et d'affaires dans les villes secondaires du pays. Et la mise en exergue de ces potentiels régionaux est une des priorités de la Chambre de commerce de Côte d’Ivoire", souligne Maguiraga Bakary.
A l’en croire, il reste convaincu que les échanges de ce jour et tous ceux sur les sites d’entreprises, aboutiront à des offres concrètes de partenariat, pour le bénéfice de toutes les parties, eu égard à la multiplicité des secteurs d’activités couverts par la délégation du Cbsoa.
Pour le chef de la délégation Bordeaulaise, Robert Dulery, la Côte d’Ivoire est en plein développement avec un taux de croissance attractif. Ce qui permettra, poursuit-il, d’intensifier des visites des entrepreneurs français dans l’optique de maximiser les échanges avec leurs homologues ivoiriens. Il note que ce qui fait la particularité de cette quatrième mission, c’est qu’il y a sur place des investisseurs. « Des opérateurs ont envie de monter des projets en Côte d’Ivoire avec des capitaux (mixité des capitaux français et ivoiriens) dans le domaine bio-médical, des équipements portuaires ou des énergies nouvelles dans lesquelles la France est l’un des fleurons ».
Outre Dr. Attahi Koffi du district autonome d’Abidjan, qui a présenté les opportunités du pays, Business France, représentée par Mme Sophie, a aussi mis en évidence l’importance de la Côte d’Ivoire dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), en termes d’opportunité et de population. Car, dira-t-elle, la Côte d’Ivoire est le troisième client de la France et son premier fournisseur.
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