Les conducteurs de mototaxi exerçant dans la ville de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) observent un arrêt de travail pour protester contre l’échéance de paiement de la patente municipale d’un coût de 5 000 francs CFA par mois, a constaté l’AIP, mardi.
Selon le chef de la gare des mototaxis située à quelques encablures du marché, Koné Adama, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la mise en fourrière des engins de certains des leurs dans la matinée par des agents de la police municipale. ‘’Nous, on veut travailler et payer chaque fin de mois’’, a-t-il argumenté en sus, faisant allusion à la date butoir pour s’acquitter de cette taxe.
Contacté, le chef du service financier de la mairie, Gnakpa Okou Roger, estime que c’est ‘’pour ne pas rentrer dans l’année comptable suivante avec des arriérés’’ qu’il préfère le paiement ‘’au plus tard le 10 du mois en cours’’ de la patente, surtout que son administration a dû renoncer à la décision arrêtée auparavant de payer la somme globale de 60 000 francs en trois mensualités de 20 000 francs chacune.
Une rencontre est prévue dans l’après-midi à la mairie pour concilier les différentes positions. Un peu plus de 300 mototaxis exercent sur l’ensemble du territoire communal de Séguéla.
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